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Cette ville innove avec un stationnement payant selon la longueur des véhicules !

La ville suisse de Bâle fait figure de pionnière en introduisant un système de tarification du stationnement basé sur la longueur des véhicules, une première dans le pays.

Cette mesure, entrée en vigueur le 1er janvier 2025, vise à repenser l’occupation de l’espace urbain et à encourager l’utilisation de véhicules plus petits.

Plus long, plus cher

Le nouveau système établit trois catégories tarifaires pour les résidents bâlois. Les propriétaires de véhicules de moins de 3,90 mètres paieront 332 francs suisses (353€) par an pour leur carte de stationnement, tandis que ceux possédant des véhicules entre 3,90 et 4,90 mètres devront débourser 422 francs suisses (449€). Les plus gros véhicules, dépassant 4,90 mètres, seront soumis à un tarif annuel de 512 francs suisses (544€). Pour les pendulaires, les tarifs sont encore plus élevés, allant de 860 (915€) à 1040 francs suisses (1106€) selon la taille du véhicule !

Cette initiative audacieuse poursuit plusieurs objectifs. Elle vise à libérer de l’espace en ville en incitant les automobilistes à utiliser davantage les parkings souterrains privés. De plus, elle promeut l’équité en faisant payer plus cher les véhicules qui occupent plus d’espace. La ville espère ainsi créer un effet dissuasif sur l’utilisation des grosses voitures en milieu urbain.

Le contexte suisse rend cette mesure particulièrement pertinente, avec près d’une voiture neuve sur deux étant un SUV. Bâle s’inspire également d’autres villes européennes comme Paris, Coblence, Graz et Bruxelles, qui ont déjà mis en place des systèmes plus ou moins similaires.

Une inspiration pour d’autres villes ?

Le gouvernement bâlois ne compte pas s’arrêter là. Une deuxième augmentation des tarifs est prévue à partir de 2027, renforçant encore l’avantage accordé aux petites voitures. Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de repenser la mobilité urbaine et de réduire l’empreinte environnementale des transports.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Certains critiquent son impact potentiel sur les familles et les personnes à faibles revenus, qui pourraient être pénalisées si elles possèdent des véhicules plus grands. D’autres, en revanche, soutiennent l’initiative pour son aspect équitable et écologique.

Alors que Bâle ouvre la voie en Suisse, il reste à voir si d’autres villes du pays suivront cet exemple. Cette initiative pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère dans la gestion du stationnement urbain, où la taille des véhicules devient un facteur déterminant dans la tarification.

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