Le début de l’année 2025 s’accompagne de son lot de bonnes résolutions, plus ou moins faciles à tenir. En janvier, les défis s’enchaînent pour nous aider à mieux vivre le reste de l’année. C’est notamment le cas du Veganuary et du Dry january, qui encouragent respectivement les consommateurs à opter pour une alimentation vegan et sans alcool pendant plusieurs semaines. La tendance gagne du terrain, rapporte une étude Deliveroo : 29% des Français se disent plus ouverts à tester des alternatives végétales, qu’il s’agisse de simples essais ou d’une adoption plus durable. À chaque fois, c’est le double argument de la santé (46%) et de l’environnement (40%) qui est cité. Mais dans les faits, est-ce vraiment utile ?
Pour la santé
Un mois sans viande ni alcool pour commencer l’année, est-ce vraiment utile sur le plan santé ? Sur la partie alcool, on note plusieurs bénéfices à court termes : meilleur sommeil, concentration accrue, perte de poids, sentiment de mieux-être général… Interrogé par nos confrères de BFMTV, le médecin Bernard Basset, président de l’association Addictions France évoque aussi une régulation des “fonctions hépatiques et du foie“.
Après les fêtes, le Dry january est surtout l’occasion de questionner sa propre consommation d’alcool. Alors que la pratique est particulièrement ancrée dans les habitudes des Français, de plus en plus de personnes décident de diminuer leur consommation l’alcool.
Pour la planète
Depuis six ans, l’initiative Veganuary a gagné en popularité auprès du grand public. En encourageant les Français à adopter une alimentation 100% végétale (sans viande, ni produits d’origine animale donc) pendant quatre semaines, le défi entend faire coup double : engager une détox générale après des fêtes souvent synonyme d’excès, et donner de la visibilité à un régime alimentaire plus respectueux de l’environnement. Reste que si l’argument santé est souvent mis en avant, il reste moins impactant que les bénéfices environnementaux : produire un kilo de viande coûte bien plus cher à la planète qu’un kilo de céréales. Ainsi, un régime végan ne produirait que 2,9 kg de CO2 par jour, contre 7,2 kg pour un régime carné.
Donner à voir de nouvelles alternatives
L’impact du Dry january et le Veganuary ne va pas transformer les habitudes des Français, mais l’initiative est surtout l’occasion de donner à voir de nouvelles manières de consommer, sans viande ni alcool. C’est aussi à ce moment que les fabricants d’alternatives végétales mettent le paquet pour lancer leurs nouveautés, à l’image de la marque du fromager végétal Jay&Joy, qui vient de commercialiser sa fêta au lait de coco, ou de Ferrero, qui quelques mois plus tôt lançait son Nutella “plant-based”, à base de pois chiches et de riz en poudre.
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