Depuis l’arrivée des jeux vidéo dans les années 1980, nous avons tous eu la joie de connaître les jeux physiques, avec des boîtes en carton, des cartouches, des disquettes, des CD, puis des boîtes en plastique avec nos HD-DVD et Blu-Ray et surtout, du contenu parfois généreux avec des livrets et autres stickers, devenant de vraies pépites pour les collectionneurs.
Hélas, ces dernières années, les jeux physiques sont de plus en plus sommaires, avec le strict minimum en termes de contenus. Avec l’arrivée en masse des formules d’abonnements et du « tout digital », le marché des jeux physiques s’est effondré d’année en année au profit des jeux numériques vendus sur le PlayStation Store, le Xbox Store ou encore le Nintendo eShop. Et l’année 2024 n’échappe pas à la règle, malheureusement.
Le marché des jeux physiques s’effondre au Royaume-Unis
L’Europe est un territoire très important pour l’industrie du jeu vidéo et révélateur des tendances. En tête, le Royaume-Uni qui fait souvent office de référence. Ainsi, les chiffres de l’année 2024 sont très inquiétants. On apprend par l’intermédiaire de VGC que les ventes de jeux physiques ont diminué de 35% sur l’ensemble de l’année par rapport à 2023. Les revenus générés par les jeux physiques chutent ainsi à 324 millions de livres sterling (soit environ 388,4 millions d’euros).
De son côté, le marché des jeux numériques connait lui aussi une chute de seulement 1%. Bien que l’on s’attende à une année 2025 historique avec le lancement de la prochaine console de Nintendo et l’arrivée, si tout va bien, de Grand Theft Auto VI, il est assez inquiétant de voir à quel point la part de marché des jeux physiques est en train de fondre d’année en année.
On apprend que l’ensemble de l’industrie du jeu vidéo et des ventes ont connu une baisse en 2024 avec :
- -5% sur les ventes de téléchargements sur PC
- -15% sur les ventes de téléchargements sur les consoles
- -2,6% sur les ventes de téléchargements sur les téléphones mobiles
- -12% sur les revenus d’abonnement (Game Pass, PS Plus etc…)
Malgré cela, Kim Barley, la directrice de l’Entertainment Retailers Association, estime que malgré la baisse, ces données ne sont pas négatives pour l’industrie du jeu vidéo. Après la croissance vertigineuse qu’a connue l’industrie avec le Covid, il est normal que les chiffres baissent. Cependant, le jeu vidéo reste toujours la première industrie mondiale et risque de connaître un bel essor dès 2025. On espère que cela touchera le jeu physique aussi.
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