Et si on remontait dans le temps ? Dans quelques jours, Retour vers le futur reviendra dans les rangs de Netflix après une disparition de quelques mois. Les abonnés pourront redécouvrir le classique de Robert Zemeckis dès le 16 janvier prochain. Mais avant de prendre une belle dose de nostalgie, on revient sur quelques anecdotes croustillantes à son sujet.
Spaceman from Pluto
Retour vers le Futur est un nom qui résonne dans bien des esprits lorsqu’il s’agit de parler de classiques des années 80 pour toute la famille. Pour autant, il a bien failli avoir un autre nom. Si le changement de titre est légion à Hollywood, l’histoire de Retour vers le futur est assez improbable. Alors que les scénaristes et le réalisateur planchaient depuis longtemps sur ce film, et avaient une idée très précise de son titre, un producteur a failli remettre tout en question quelque temps avant le tournage.
Sid Sheinberg, qui a longtemps travaillé avec Spielberg, n’était pas convaincu par Retour vers le Futur. Pour lui, ça n’évoquerait rien aux futurs spectateurs. Il a ainsi envoyé une note à tous les créatifs du projet pour faire sa proposition. Selon lui, le titre Spaceman from Pluto était bien plus approprié. Pour ne pas le froisser, ils ont répondu en disant : “Cher Sid, merci pour votre mémo extrêmement drôle. Tout le monde pleure encore de rire, continuez.” Et l’affaire était réglée, Retour vers le Futur pouvait conserver son titre.
Marty McFly ne devait pas être joué par Michael Fox
Retour vers le Futur ne serait pas Retour vers le Futur sans son mythique duo. En 1985, au moment de la sortie du film, le public se prend de sympathie pour le jeune lycéen et son ami un peu bizarre Doc Brown. Les performances de Michael J.Fox et Christopher Lloyd sont rapidement saluées, l’alchimie entre les deux acteurs est évidente. Néanmoins, Marty McFly a bien failli avoir un tout autre visage. Si c’est lui qui a été envisagé dès le départ, de premières scènes ont été tournées avec un autre comédien.
Alors que l’idée de Retour vers le Futur a bientôt dix ans, Universal veut se lancer dans la production. Il décide donc de faire appel à Michael J.Fox qui officie au même moment dans la série Sacrée Famille. Son emploi du temps est néanmoins trop chargé, les studios ne veulent pas l’attendre et décident d’auditionner tous les jeunes acteurs d’Hollywood.
Ben Stiller a notamment été envisagé. C’est finalement Eric Stoltz qui décrochera le rôle aux côtés de Christopher Lloyd. Lors des premières lectures du script, le jeune homme a néanmoins exprimé quelques doutes quant à la fin du film, estimant qu’il s’agissait d’une tragédie. Lors de la première semaine de tournage, les équipes ont néanmoins l’impression que quelque chose ne va pas. Il n’était pas mauvais, mais prenait le rôle trop au sérieux. Michael Fox débarquera dans la foulée pour prendre le relais après six semaines de tournage.
Un réfrigérateur comme machine à voyager dans le temps
Qu’est-ce qui incarne plus Retour vers le Futur que la mythique DeLorean de Doc Brown ? Avec sa plaque OUTATIME, la voiture s’est rapidement imposée comme un objet de pop culture iconique, que les fans de la licence s’arrachent en figurine. Là encore, elle n’a failli jamais exister. Au départ, Marty et Doc devaient voyager dans le temps à bord d’un réfrigérateur. L’idée a d’ailleurs été conservée pendant les dix années de développement du projet. Ce n’est qu’à l’approche du tournage que le réalisateur a émis de premiers doutes. L’idée d’une voiture a été mise sur le tapis.
Ford aurait contacté le réalisateur pour inclure l’un de ses véhicules dans le film. Zemeckis aurait gentiment refusé, préférant privilégier une voiture avec un peu plus de caractère. Selon lui, avec ses portes, elle ressemblait plus à un vaisseau spatial. Quelques ajustements ont été nécessaires et ont été appliqués à trois DeLorean. La machine de Doc est née, elle marquera l’imaginaire des spectateurs pendant plusieurs générations.
C’est de la bombe
La conclusion des aventures de Marty McFly dans le film est plutôt heureuse. Après ces aventures dans le passé, notre héros revient dans sa maison et se retrouve face à des parents qui s’aiment à nouveau et un père qui a réussi à prendre confiance en lui. Dans la première version, c’est grâce à un essai de bombe atomique que le Doc Brown réussit à le renvoyer chez lui. Marty se retrouvait alors dans un futur alternatif, inspiré de l’attraction Futurama de l’exposition universelle de New York de 1939. L’idée sera abandonnée pour économiser du temps et de l’argent.
Un singe comme compagnon
Doc Brown a beau être un homme solitaire, il peut compter sur un fidèle compagnon pour l’accompagner dans ses missions et expériences. C’est le pauvre Einstein qui joue les cobayes pour le savant fou, notamment lorsqu’il teste pour la première fois la DeLorean. Dans une première version du scénario, ce compagnon à poil devait être un singe mais personne n’était vraiment partant pour suivre cette idée. Selon Sid Sheinberg, les films avec les singes ne marchent pas. L’idée d’un chien a donc été retenue.
Pour découvrir plus d’anecdotes sur Retour vers le Futur, et d’autres classiques du cinéma, vous pouvez d’ores et déjà regarder The Movie That Made Us sur Netflix. La série documentaire retrace le parcours du papier à l’écran de plusieurs films très populaires, comme Halloween, Dirty Dancing ou encore S.O.S Fantômes.
Et sinon, vous pouvez voir ou revoir Retour Vers le Futur sur Netflix dès le 16 janvier prochain.
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