Amazon a commencé comme une grande bibliothèques en ligne. Imaginée par Jeff Bezos, le site devait être le point de vente numéro 1 pour des livres. Le logo de la marque, avec une flèche allant de A à Z montrait la grandeur du catalogue de cette “librairie universelle.”
Mais 25 ans après ses débuts, Amazon est bien plus qu’une librairie. La marque s’est développée, ouverte à d’autres marchés et n’a jamais cessé de grandir. Si même Jeff Bezos a quitté le navire, pour se concentrer sur d’autres projets dont Blue Origin, Amazon n’oublie pas de croitre.
Amazon va vendre des voitures
Alors pour continuer à attirer de nouveaux clients et faire toujours plus de ventes, la marque s’est lancée il y a quelques jours dans la vente de voitures en ligne. Concrètement Amazon a noué un partenariat avec le constructeur sud-coréen Hyundai. L’objectif est de vendre les véhicules de la marque directement sur Amazon.
Si la fonctionnalité n’est pour l’heure disponible que dans 48 villes américaines, elle a l’ambition de s’étendre, touchant la France et l’Europe dans les prochains mois. Amazon a les mêmes ambitions en ce qui concerne les constructeurs partenaires. Si Hyundai est sur la ligne de départ aux côtés du géant de l’e-commerce, la marque sud-coréenne ne sera pas un partenaire exclusif.
Répondre à une demande
Lors de la conférence de présentation, Amazon et Hyundai ont assuré que ce partenariat allait dans le bon sens de l’histoire. Il répondrait à une demande des consommateurs. Les deux entreprises l’affirment chiffres en main. 69% des clients veulent faire plus d’achats depuis leur domicile selon une étude spécialisée dans l’automobile.
Dans le même temps, les sites internet des concessions automobiles, bien qu’ils ne faillent pas tous les mettre dans le même panier, semblent bloquer au siècle dernier. Ils sont complexes, touffus et la somme à payer n’est pas explicite. Un problème qui touche particulièrement les États-Unis avec des prix affichés hors taxes et des variations d’un état à l’autre.
En utilisant Amazon, les consommateurs nord-américains seront en terrain connu. Ils pourront naviguer dans une interface qu’ils utilisent tous les jours. Pour Hyundai l’avantage de visibilité est évident. Pour Amazon, se lancer dans la vente de voitures n’est pas une prise de risque financière importante, la marque de e-commerce n’achète pas des centaines de modèles pour les revendre, elle fait seulement le lien entre des clients et des marques. Cet accord, qui semble gagnant-gagnant pour les deux marques pourraient néanmoins mal tourner pour le consommateur.
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