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Optimus, le robot qui rattrape les balles mieux qu’un humain

Optimus, le robot humanoïde de Tesla, est désormais capable d’attraper une balle de tennis grâce à des mains fraîchement améliorées. Pendant ce temps, Neuralink, une autre entreprise d’Elon Musk, a obtenu l’aval de la FDA pour tester des implants cérébraux connectés à des bras robotisés.

Optimus s’est offert un petit coup de pub sur les réseaux sociaux. Une vidéo montre le robot de Tesla attrapant avec aisance une balle de tennis, preuve de l’efficacité de ses nouvelles mains. « Nouvelle main pour Black Friday », plaisante le robot.

Des mains neuves pour Black Friday

Ces mains sont conçues pour offrir 22 degrés de liberté, et permettent des mouvements et des manipulations de haute précision. Si l’humain peut compter sur 27 degrés de liberté pour ses mains, Optimus n’en est plus très loin. Et il ne se contente pas de performances techniques : un précédent clip montre le robot mimant de la frustration après une partie perdue de pierre-feuille-ciseaux, ajoutant une touche « humaine » à son répertoire.

Si attraper une balle de tennis peut sembler anecdotique, les ambitions derrière Optimus vont bien plus loin. Tesla prévoit d’intégrer ce robot dans ses propres usines dès l’année prochaine. Sa mission ? Effectuer des tâches répétitives, fastidieuses ou dangereuses. Les projets de la société incluent aussi une commercialisation plus large d’ici 2026, avec un prix annoncé d’environ 20.000 dollars. Attention, il s’agit là de promesses d’Elon Musk, et on sait ce qu’elles valent (pas grand chose).

Optimus a été pensé comme un véritable couteau suisse robotique. Capable de marcher, de manipuler des objets avec précision et d’interagir avec son environnement grâce à des capteurs avancés, il se veut polyvalent. Sa batterie de 2,3 kWh promet des heures d’autonomie, que ce soit pour porter des charges allant jusqu’à 20 kilos ou pour effectuer des tâches domestiques comme le rangement ou le nettoyage. Elon Musk voit déjà des applications dans la santé et les secours, où ces robots pourraient assister des soignants ou intervenir lors de catastrophes.

En parallèle, Neuralink, autre entreprise du soutien de Donald Trump, avance dans le domaine des interfaces cerveau-machine. La FDA vient d’approuver son « CONVOY Study », une étude de faisabilité testant des implants cérébraux connectés à des bras robotiques. Ces avancées renforcent la synergie entre les différents projets du milliardaire. Ce dernier a même évoqué un futur où les membres d’Optimus pourraient être contrôlés par ces implants, ouvrant la voie à des solutions pour les personnes atteintes de handicaps.

Avec Optimus, Tesla vise plus qu’un succès technologique : un marché potentiel colossal. Elon Musk estime la demande mondiale pour des robots humanoïdes à un milliard d’unités par an et ambitionne d’en capter 10 %. S’il parvient à tenir cette promesse, Tesla pourrait complètement se transformer… Reste maintenant à tenir les engagements, ce qui est très loin d’être gagné.

Rappelons que les robots Optimus présents durant la présentation du Cybercab en octobre étaient en fait contrôlés par… des humains.

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