24 ans après le succès critique et commercial de Gladiator, Ridley Scott revient à son univers inspiré de la Rome Antique. En ce mois de novembre 2024, le papa d’Alien et Blade Runner continue de dépeindre un Empire proche de sa fin. Exit Maximus et sa quête vengeresse, c’est au côté d’un certain Hanno que la narration évolue désormais. La mort du héros en 2000 n’avait laissé que peu de choix au réalisateur et à son nouveau scénariste, il fallait lui trouver un remplaçant. Comme pour de nombreux projets de cette envergure, plusieurs noms ont été évoqués au fil du développement. Lors d’un entretien avec The Hollywood Reporter, Ridley Scott s’est confié au sujet du choix de Paul Mescal pour prendre l’affiche de cette superproduction.
Plutôt habitué aux projets modestes et télévisuels, l’irlandais de 28 ans signe ici sa première production d’envergure. C’est en découvrant la série Normal People, qui l’a révélé, que Scott a changé son fusil d’épaule. Il voyait en l’acteur alors encore inconnu du grand public, la personne parfaite pour donner corps à son personnage. Si le studio a eu quelques réticences, du propre aveu de Doug Wick le producteur de Scott Free. “N’importe quel studio préfère avoir un acteur principal connu. Mais aucun acteur n’est arrivé aussi près du personnage (que Paul Mescal)”. Avant lui, des noms comme Timothée Chalamet et Miles Teller circulaient. Le premier était déjà bien occupé par la saga de Denis Villeneuve.
Interrogé sur ce recrutement, le comédien irlandais explique n’avoir pas hésité très longtemps avant d’accepter. S’il reconnaît que le choix de la première superproduction n’est pas à prendre à la légère pour un acteur, l’idée de collaborer avec Scott était un argument suffisant. “J’aurais pu avoir des réticences, quant à ce que mon premier blockbuster serait — ça définit vraiment votre profil d’acteur — mais un film comme Gladiator II est le rêve pour une production à grande échelle. Il est entre les mains de Ridley, il est ancré dans la condition humaine avec un langage émotionnel très clair”.
Le début d’une longue carrière ?
Maintenant qu’il a mis un pied à Hollywood, Paul Mescal promet déjà d’être mobilisé sur de nombreux projets d’envergure. Prochainement, c’est devant la caméra de Chloé Zhao que l’on pourra le retrouver. Il prêtera ses traits à William Shakespeare dans Hamnet. Il donnera la réplique à Jessie Buckley dans un drame qui évoluera autour du deuil du couple Shakespeare après la mort de leur enfant. Emily Watson est aussi à l’affiche. Ensuite, il devrait apparaître dans The History of Sound chez Oliver Hermanus et Merrily We Roll Along de Richard Linklater.
Du reste, Gladiator II pourrait n’être que le début d’une longue collaboration entre Ridley Scott et Paul Mescal. Le réalisateur a récemment confié qu’un troisième opus n’était pas exclu. Face à Entertainment Weekly, il expliquait : “Les gens me demandent si un troisième film peut voir le jour. Je réponds : évidemment. C’est la réponse la plus instinctive. Maintenant, avons-nous une idée ? Pas vraiment. J’y pensais déjà quand je faisais Gladiator II, en me basant sur les personnages qui survivent. C’est mieux s’il y a un survivant”. De son côté, Mescal ne se refuse pas à un retour. ‘C’est à Ridley de décider. C’est son bébé. Mais tous les projets qu’il a, je serai très enthousiaste. Pour être honnête, je n’en ai pas beaucoup parlé avec lui, donc je suis curieux”.
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