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Avec Skeleton Crew, Star Wars veut son succès à la Stranger Things

Musique rétro, une bande d’ados qui partent à l’aventure et un mentor mystérieux, la nouvelle série Star Wars pioche du côté des productions nostalgiques pour faire recette.

The Acolyte n’a pas fait que des adeptes, mais Lucasfilm ne se laisse pas abattre. Après la diffusion des aventures d’Osha et Mae, la licence Star Wars veut finir l’année en beauté avec une production qui réunit tous les ingrédients d’un divertissement familial à déguster entre Noël et le Nouvel An. Exit les Jedi et les Sith, il s’agira ici de suivre une bande de jeunes aventuriers à travers la galaxie très très lointaine. Si son postulat de base nous rappelait déjà Stranger Things et les classiques des années 80 dont la création des frères Duffer s’inspire, force est de constater que la nouvelle bande-annonce confirme cette première impression. La licence Star Wars peut-elle encore nous surprendre ? On aurait envie de dire oui.

L’histoire, déjà, s’éloigne des carcans de la licence. Pas de Jedi et de Sith, il s’agira de suivre des enfants dans une quête épique. L’intrigue se situe entre Le Retour du Jedi et la série Ahsoka, elle décrit la période de paix relative qui précède la montée en puissance du Premier Ordre. Après une mystérieuse découverte sur leur planète natale, quatre jeunes aventuriers se retrouvent malgré eux embarqués dans un périple à travers une galaxie aussi étrange que dangereuse. En cherchant un moyen de rentrer chez, ils vont former des alliances improbables et croiser des ennemis redoutables. Les premières images ne laissent que peu de place au doute, c’est bien du côté des Goonies que les créateurs puisent leur inspiration.

La réplique “be warned of booby traps” appuie cette idée, on ne peut pas ne pas penser à Data incarné par Ke Huy Quan dans le film de Richard Donner. Le personnage a fait de ces pièges sa marque de fabrique, le terme en anglais lui est largement associé. Comme si une référence n’était pas suffisante, la narration de Skeleton Crew semble faire intervenir des pirates, eux aussi à l’épicentre du métrage porté par Sean Astin et Josh Brolin. Ajoutez à cela une esthétique très différente du reste des productions Star Wars et la musique “Major Tom (Coming Home)” (1982) de Peter Shilling, et vous obtenez un concentré de nostalgie pour petits et grands enfants.

Nostalgie et gout des techniques rétro

Outre son envie de faire éclore une aventure dans la pure tradition des blockbusters familiaux des années 80, comme les productions Amblin comme E.T. l’extraterrestre ou Retour vers le futur, Skeleton Crew convoque des techniques, elles aussi, définitivement rétro. En mai dernier, Jon Watt expliquait avoir misé sur des effets spéciaux comme le stop-motion et “du matte painting à l’ancienne”. Cette technique était à l’épicentre des premiers films et avait été remplacée par le numérique à l’aube des années 2000. Skeleton Crew ne misera néanmoins pas seulement sur de bons vieux artifices tangibles, les technologies, telles que The Volume et l’animation 3D seront aussi mobilisées. “Nous avons demandé à un vétéran d’Industrial Light Magic de sortir de sa retraite pour faire ça. Nous avons par ailleurs demandé à Phil Tippett de faire le stop-motion”. On peut déjà apercevoir ce travail avec un personnage inspiré d’un éléphant.

Le rendez-vous est pris pour le 4 décembre sur Disney+. Les deux premiers épisodes seront proposés à cette date, une occasion de plonger véritablement dans ce nouvel univers de fiction. Jude Law est à l’affiche de Skeleton Crew, il partage l’écran avec de jeunes acteurs, tels que Ryan Kiera Armstrong, Ravi Cabot-Conyers Kyriana Kratter. Nick Frost sera aussi du voyage. En coulisse, Christopher Ford et Jon Watts agissent en qualité de scénaristes et de producteurs délégués. Le dernier n’en est pas à sa première collaboration avec Disney, il a signé les trois films Spider-Man de Tom Holland. On peut espérer qu’il mette le même entrain à faire éclore une nouvelle histoire d’adolescents.

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4 commentaires
  1. Donc pour résumer, c’est une série “Star Wars” sans Jedi, sans Sith, sans combats spatiales épique, qui reprends les codes des Goonies et qui se veux “nostalgique” sur les années 80 pour surfer sur la vague (déjà assez distante) de “Stranger Things”…

    KAMOULOX !!!

  2. J’espère qu’ils iront encore plus loin dans la représentation des minorités, surtout sur les questions d’identité de genre et d’orientation S.
    Je vois beaucoup d’enfants sur la miniature, ce serait chouette !

    1. T’as piqué ma curiosité avec ton “orientation S” du cout une recherche et je découvre que j’ai dû être enlevé par des extraterrestres car il existe maintenant 72 genres…

Les commentaires sont fermés.

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