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La batterie réparable de Gouach pour les vélos électriques est unique en son genre

La start-up française Gouach lance une batterie réparable et anti-incendie pour vélos électriques : c’est la promesse d’une autonomie prolongée et la possibilité de réparer la batterie par soi-même.

Gouach, une jeune pousse bordelaise spécialisée dans les batteries pour vélos électriques, a dévoilé l’Infinite Battery, une batterie réparable et compatible avec 90 % des vélos électriques du marché. En s’appuyant sur son expérience avec l’opérateur de vélos partagés Pony, qui utilise cette technologie depuis deux ans, Gouach souhaite désormais lancer cette innovation auprès du grand public.

Une batterie réparable… et anti-incendie

Cette batterie présente un avantage majeur : elle permet à ses utilisateurs de remplacer eux-mêmes les cellules défectueuses, sans recours à la soudure, grâce à un système ingénieux de démontage simplifié. « Nous avons conçu cette batterie pour qu’elle soit accessible à ceux qui veulent assembler ou entretenir leur propre vélo électrique », explique Alexandre Vallette, fondateur et PDG de Gouach.

Pour garantir la sécurité des utilisateurs, la batterie est protégée par un boîtier en aluminium résistant au feu, une nouveauté qui éteint les craintes liées aux risques d’incendie des batteries lithium-ion.

En plus d’être réparable, l’Infinite Battery cherche à réduire l’impact environnemental des batteries électriques. Une étude de la start-up Bib Batteries a révélé que les batteries destinées au recyclage contiennent encore entre 70 et 80 % de leur capacité. Plutôt que de les jeter, Gouach propose de les reconditionner pour prolonger leur durée de vie.

Ce modèle d’économie circulaire permet aux utilisateurs de renvoyer leurs cellules usagées à l’entreprise, qui leur offre une seconde vie. Alexandre Vallette explique que ce procédé pourrait permettre de réduire de 80 % l’empreinte écologique des batteries, un point essentiel dans la lutte contre l’obsolescence programmée.

L’idée contribue également à de sérieuses économies financières. Gouach estime que remplacer uniquement les cellules défectueuses, plutôt que la batterie complète, pourrait faire économiser jusqu’à 2.000 € sur une période de 10 ans. En outre, chaque cellule recyclée épargne l’extraction de nouvelles matières premières, ce qui se traduit par la protection d’environ 250 kg de sol qui ne seront pas dégradés ou exploités pour produire ces matériaux.

Depuis l’ouverture des précommandes pour l’Infinite Battery, Gouach a déjà enregistré des milliers de commandes de particuliers et de fabricants, principalement en Europe et aux États-Unis. Le succès de cette batterie repose sur une demande de plus en plus importante de la part des consommateurs, qui veulent reprendre le contrôle sur l’entretien de leurs appareils électriques.

« Je reçois des dizaines de messages par jour de clients enthousiastes à l’idée de pouvoir réparer eux-mêmes leur vélo », se réjouit Alexandre Vallette. Cette autonomie, souvent réservée à des mécanismes plus classiques comme la voiture, était jusqu’à présent difficilement envisageable pour les vélos électriques.

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