Après Alien, c’est à Predator de s’offrir une résurrection sur le grand écran. Si le xénomorphe de Ridley Scott n’avait pas montré le bout de son nez depuis 2017, l’extraterrestre imaginé par John McTiernan s’était fait moins discret. En 2022, Prey avait dépoussiéré la saga avec son approche inédite. Il avait été proposé directement en streaming par abonnement, via l’offre Disney+. Cela n’avait pas empêché la presse et le public d’exprimer son enthousiasme à l’égard de la copie de Dan Trachtenberg. 20th Century Studios mise plus que jamais sur ces estampilles incontournables, d’Alien à La Planète des Singes en passant par Avatar. Depuis son entrée au capital de la Walt Disney Company, le studio se lance dans la production de suites et prequels qui ne manquent pas d’intérêt. “L’important était de
Dan Trachtenberg se voit ainsi offrir l’opportunité de poursuivre ce qu’il a commencé, du moins de continuer d’explorer l’univers de Predator en s’écartant des sentiers battus. Lors d’un entretien avec The Hollywood Reporter, le PDG de la 20th s’est confié au sujet des projets qui doivent sortir au cours des prochains mois. La licence Predator était évidemment au cœur des discussions, et plutôt deux fois qu’une. À la surprise générale, Steve Asbell annonce deux films Predator pour l’année prochaine.
Elle Fanning et une production très mystérieuse
Malgré ces sorties imminentes, les deux films sont particulièrement énigmatiques. L’on sait simplement que Dan Trachtenberg est à la manœuvre dans les deux cas. Badlands dans un premier temps, profitera d’une exploitation dans les salles obscures. Après le carton de Prey, le réalisateur se confronte au grand écran. Le rendez-vous est pris pour le 5 novembre 2025, date à laquelle Blade devait sortir dans nos vertes contrées avant que les troubles en coulisses n’aient raison de lui. Steve Asbell ajoute qu’Elle Fanning est à l’affiche de cette aventure dont on ne connaît pas les détails, si ce n’est qu’il ne s’agira pas de poursuivre le voyage initié par Prey. Le tournage vient de se terminer en Nouvelle-Zélande. Tout est sur de bons rails.
Le second film n’a ni date de sortie, ni distribution et pas même une plateforme de destination. La précision concernant la sortie de Badlands au cinéma laisse à penser que c’est bien dans les rayons d’une plateforme détenue par Disney que le lancement se fera. Les déclarations du PDG laissent aussi entrevoir un nouveau médium pour l’illustre saga. De l’animation ? Si Dan Trachtenberg n’a pas d’expérience dans le domaine, le réalisateur de 10 Cloverfield Lane et du premier épisode de The Boys pourrait vouloir s’y confronter. Il faut dire que la firme aux grandes oreilles a ce qu’il faut de plateforme pour lui offrir une telle marge de manœuvre.
Dans tous les cas, avec ces deux projets, 20th Century Studios multiplie les chances de convaincre. À noter que Predator n’est pas la seule licence au cœur des préoccupations de l’entreprise, qui travaille au retour d’Alien après le succès de Romulus. À la question, quel est l’équilibre entre œuvres inédites et franchises, Steve Asbell répond : “La première tâche consistait à déterminer les films de franchise en premier et à trouver la bonne cadence pour Avatar, La Planète des Singes, Alien et Predator. La première étape consistait à le faire bien, ce que nous avons fait désormais. Cela nous aide à savoir quels types de films originaux, nous voulons tester sur le marché”. Ne reste plus qu’à espérer que la firme utilise ses hits avec parcimonie, au risque de lasser le public.
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