Imaginez-vous face à un énorme SUV à 4 roues motrices, de 3,5 tonnes, capable de se déplacer sur route et dans l’eau. Le Yangwang U8 a quitté sa Chine natale pour illustrer le savoir-faire du constructeur BYD. Car Yangwang est la marque premium du constructeur chinois.
Ce monstre de technologie est équipé d’un mode “survie” : en cas de crevaison simultanée de tous ses pneus, le véhicule peut encore rouler jusqu’à 80 km grâce à un système de soutien intégré dans ses roues. Le véhicule adapté à la survie en cas d’invasion de zombies (bien que la dernière pandémie était nettement moins drôle que dans les séries TV).
Nous restons dans la démesure avec celui qu’on ne présente plus, le Tesla Cybertruck. Il est gros, très gros. Même au milieu d’un hall gigantesque, il reste massif. Son design enfantin et rectiligne continue de surprendre. Qu’on aime ou non, il a fait tourner les têtes et attire les regards. Il est le Hummer en version électrique (bien que le Hummer électrique existe déjà).
Nous vous avions déjà présenté le concept de la Twingo E-Tech de Renault. Mais il y avait une autre Twingo électrique : la première du nom, en version rétrofitée, dans une robe violette. Cette dernière a d’ailleurs gardé cet esprit ludique avec une palette de couleurs flashy qui évoquent les années 90. Le seul bémol, c’est que cette merveille de réalisation (design, aspect pratique, coût) devient de plus en plus convoitée.
Pour accompagner sa R4, Renault a présenté une série de véhicules qu’on ne s’attendait pas à trouver : un curieux scooter des mers, une remorque terriblement design, une moto façon Scrambler et un avion, parce que pourquoi pas ! D’ailleurs, le scooter des mers est un clin d’œil à un projet avorté de Renault dans les années 70. Le constructeur avait voulu se diversifier en développant des véhicules nautiques, mais le projet fut annulé en raison de la crise pétrolière. Ce scooter est une sorte de “revival” de cette idée oubliée.
Xpeng (dont nous avons déjà essayé le G9 dans sa version performance ici) a profité du salon pour prendre la température du public pour sa P7+, une voiture qui risque de ne pas plaire à l’Europe. Et pour cause, elle mise sur l’IA et la conduite autonome, deux concepts technologiques que boude le vieux continent. La Xpeng P7+ embarque deux caméras ultra-définies en haut du pare-brise (en plus des 8 autres caméras qui encadrent la voiture) pour s’orienter tout en s’affranchissant du LiDAR. Une stratégie déjà adoptée par Tesla. Elle va également utiliser l’IA pour améliorer l’interface homme-machine et perfectionner cette conduite autonome.
Enfin, nous terminons par la réinterprétation de l’Estafette par Renault, un véhicule qui fera le bonheur des livreurs Amazon en 2026, date prévue de sa commercialisation. Le nom Estafette ne vous dit probablement rien, mais sachez qu’il s’agit d’une réinterprétation (Renault fait du néo-rétro à gogo) d’un ancien utilitaire totalement repensé pour l’occasion.
L’objectif est qu’une personne de 1,90 m puisse tenir debout dedans. Accessoirement, des étagères et astuces permettent d’organiser les colis ou tout autre élément à livrer. Elle est électrique, bien évidemment. Pour l’intérieur jaune, cela a servi à attirer l’œil mais espérons qu’il sera plus sobre. Enfin, divers écrans affichent des messages informatifs à l’extérieur.
L’Estafette d’origine, commercialisée dans les années 60, était tellement appréciée par les commerçants français qu’elle était souvent surnommée “la voiture du marché”. Elle a donné lieu à une surenchère d’aménagements, tous plus ingénieux les uns que les autres, comme un frigo embarqué. C’est cet esprit qui a visiblement été au coeur du projet.
Voilà qui fini notre série sur ce Mondial de l’Auto 2024. Il a été plutôt intéressant, à une époque où les salons sont boudés, faute de rentabilité. Espérons retrouver les marques japonaises et les supercars dans deux ans.
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