En 2016, le studio Wube a frappé un énorme coup avec la sortie de Factorio, le titre qui a plus ou moins créé le genre du jeu d’automatisation. Huit ans et plusieurs millions de copies vendues plus tard, il continue de fédérer une communauté de fans inconditionnels, happés par ce concept exceptionnellement stimulant et addictif.
Pendant tout ce temps, cette équipe de développeurs aux petits soins a aussi continué de peaufiner son bébé. Mais ce week-end, le studio a accouché de la plus grosse mise à jour de son histoire : les fans de la première heure pourront désormais s’attaquer à Space Age, une gigantesque extension qui fait passer ce titre déjà pratiquement infini dans une toute nouvelle dimension.
Pour resituer le contexte, la boucle de gameplay repose sur une expansion perpétuelle. Après avoir collecté ses premiers kilogrammes de fer ou de cuivre, le joueur peut commencer à construire des foreuses, fourneaux et autres machines pour accélérer la production d’énergie et l’extraction des ressources, les combiner via des tapis roulants, pipelines, trains ou encore des drones pour produire davantage de nouveaux composants, et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une immense usine.
L’ère de l’industrie multiplanétaire
L’objectif final du jeu de base est de construire une fusée. Un objectif déjà conséquent, mais largement insuffisant pour les forcenés qui ont déjà passé des centaines, voire des milliers d’heures à optimiser chaque ligne de production jusque dans les moindres détails. Désormais, avec le nouveau DLC Space Age, il est possible d’utiliser lesdites fusées pour partir à la conquête de l’espace.
La finalité, évidemment, est d’étendre cet empire industriel sur quatre planètes supplémentaires : Vulcanus, avec sa chaleur torride et ses volcans pleins de nouvelles ressources, Fulgora et ses plaines désolées truffées de reliques et de matériaux rares, Aquilo et son froid impitoyable qui entrave le fonctionnement des machines, et Gleba, une planète exotique à la faune vibrante qui ouvre la voie à une grande variété de processus biochimiques.
Ces nouveaux mondes imposent aussi un tas de contraintes uniques qui viennent diversifier l’expérience, comme de nouveaux énemis. Pour résoudre ces problèmes, les développeurs ont introduit une ribambelle de nouveaux outils logistiques, à commencer par les plateformes spatiales. Il s’agit de vastes usines volantes qui permettent de se déplacer d’un point à l’autre et d’acheminer des matériaux entre vos différents centres de production — mais gare aux astéroïdes qui menacent de pulvériser votre machinerie bien huilée en un clin d’œil !
Une énorme mise à jour gratuite en complément
La sortie de Space Age correspond aussi au déploiement de la mise à jour 2.0, qui est gratuite pour tous les joueurs. Elle introduit un tas de nouveautés que l’on peut qualifier de systémiques, puisqu’elles impactent aussi l’ensemble du jeu de base. Par exemple, tous les composants, machines et équipements existent désormais dans plusieurs niveaux de rareté qui vont jusqu’à Légendaire, et offrent un tas de bonus pour augmenter encore davantage la production nette de vos usines.
On peut aussi citer l’infrastructure ferroviaire. Cette dernière passe littéralement dans une nouvelle dimension avec l’introduction de rails surélevés qui permettent aux trains de passer au-dessus des autres machines. La gestion des fluides, la génération procédurale du terrain ou encore les réseaux de circuits, qui permettent de créer des systèmes encore plus complexes à l’aide d’un vrai langage de programmation intégré, ont aussi été repensés. Et il ne s’agit que de quelques exemples isolés qui ne suffisent largement pas à décrire l’ampleur des changements ; le jeu est véritablement transfiguré, et multiplie les possibilités de façon exponentielle tout en conservant son ADN original. Inutile de préciser que nous vous recommandons chaudement le DLC Space Age, mais même si vous ne souhaitez pas dépenser un seul centime, il s’agit tout de même d’une belle occasion de redécouvrir ce classique intemporel !
Factorio : Space Age est disponible sur Steam pour 32 €.
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