Les 16 et 17 octobre derniers, plusieurs milliers de professionnels et passionnés s’étaient donnés rendez-vous à Paris, pour découvrir les dernières nouveautés en termes de NoCode et questionner son impact sur la vie de tous les jours et de l’entreprise. Cette troisième édition de l’évènement était l’occasion de mettre en lumière une pratique de plus en plus populaire, mais encore méconnue du grand public : le NoCode.
C’est quoi le NoCode ?
Comme son nom l’indique, le NoCode est une solution de développement simplifié, censé permettre aux internautes de créer des sites web, des applications ou encore des automatisations de leurs systèmes de travail sans nécessiter la moindre connaissance en langage de programmation classique. Généralement couplé à des outils de modélisation et de configuration visuels, le NoCode assure à (presque) n’importe qui la possibilité de donner vie à son projet web, en misant sur des fonctionnalités visuelles simplifiées. En réalité, la pratique existe depuis longtemps : la plupart des outils de blogging, à l’image de Skyblog ou WordPress l’utilisent depuis plus de dix ans. La pratique s’est toutefois démocratisée depuis quelques années, avec l’arrivée d’outils dédiés à la productivité.
À quoi ça sert ?
Considéré par beaucoup comme le futur de la programmation, le NoCode vient répondre à un besoin bien réel : les internautes sont de plus en plus nombreux à vouloir se professionnaliser en lançant leur projet web (blog, formations, plateforme de vente, etc), mais ils n’ont pas les connaissances nécessaires pour développer un site à partir de zéro. Plutôt que de faire appel à un webmaster coûteux et de risque de ne pas avoir la main sur leur propre site, ils et elles voient dans le NoCode l’opportunité de combiner le meilleur des deux mondes, avec des outils faciles à prendre en main, et des résultats professionnels.
À plus grande échelle, le NoCode dans les entreprises permet aussi aux développeurs de mettre en place des applications sans aucune intervention du service informatique, et d’accélérer la livraison de produits web, en proposant des solutions plus rapides et plus efficaces. Autant d’arguments qui expliquent en partie la tendance haussière de la pratique.
Quels enjeux ?
Cette année, et pour la troisième fois, le NoCode Summit était l’occasion de rencontrer les élus et acteurs du Low Code et NoCode international. Présenté comme un “rendez-vous avec le futur“, le moment était surtout l’occasion d’interroger l’arrivée massive de l’IA sur un secteur particulièrement en demande de nouvelles innovations.
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A mon sens WordPress n’est pas une solution NoCode, je travaille pour un éditeur français d’une solution NoCode, ca n’a rien avoir avec WordPress, c’est un système de gestion de contenu c’est certain, mais impossible de créer tes structures de données ou autre. C’est un gestionnaire de contenu, et avec certains plugins tu peux faire beaucoup, mais c’est loin d’être totalement NoCode.
Pour moi le NoCode doit permettre aux utilisateurs d’avoir leur solution sans l’intervention de qui que ce soit, et sans connaissance avancées comme wordpress en demande si l’on veut aller plus loin que la gestion de contenu basique.
Bonjour, j’ai lu votre commentaire. Pourriez-vous me donner des exemples de logiciels nocode (avec un classement du plus facile au plus complexe si possible)? Je cherche à créer un site basique mais difficile en tant que novice de s’y retrouver…
Mille mercis 🙏🏻
Pour les «anciens», il y avait Klik&Play déjà.
C’est un peu comme les bagnoles électriques, si on regardait un peu plus en arrière chez Fulmen (batteries) par exemple, on arriverait à se dire qu’il n’y a pas grand chose de nouveau en autant de temps.
Bonjour c’est pas faux car avec WordPress tu peux pratiquement tout faire en passant d’un site web responsif en le transformant en application mobile iOS ou play store avec des plugins disponibles pour le faire. Avec un bonne hébergement booster en giga, pas besoin de passer par des bases de données comme firebase extrêmement CHÈRE SUR LONG TERME ce que certains dev web hommete de parler. L’expérience de WordPress qui ne va qu’en avançant avec le temps en fait un produit à base solide. Tout ces produits nocode sont honereux et compliqué à mettre en place trop jeune manque de flexibilité, souvent basé sur le front joli mais un backend qui existe déjà. Faudrait attendre de voir les résultats sur long terme. Ce sont des solutions mais ya pas encore les résolutions approfindi des bugs sur webflow, fluterflow ou bubble, service après vente zéro.
Dire que le nocode est langage de programmation est un non sens. Le nocode c’est justement l’absence de code !!! Apres il existe le lowcode.
Et wordpress n’est absolument pas a ranger dans les outils nocode mais dans les CMS.
Je ne pense pas que le véritable “NoCode”, cad du code permettant de construire facilement ce que l’on veut sans aucune compétence particulière en informatique (donc gain de temps), ce soit pour demain matin ! On s’en approche mais ce n’est pas encore du tout le cas. Ceci dit, je crois que c’est possible, faisable, complexe mais que ça arrivera dans un futur relativement proche. Et en utilisant le NoCode on utilisera en fait les compétences d’autres personnes, donc il faudra les rémunérer ce qui à mon avis, coûtera cher !
Et pour les encore plus anciens, il y avait le COBOL ! 😉
Le Nocode me semble un peu inquiétant. Certes, il facilite la création de sites web mais pour ma part, je suis vraiment inquiet pour leur sécurité. Pour information, WordPress est actuellement la plateforme la plus piratée du web.
Vous parlez de LowCode et non de NoCode.
De toute façon, il sauve beaucoup.
En réalité le NoCode revient engagé un Web master à la différence qu’avec le NoCode, on se retrouve entré d’exploiter les compétences d’une personne qui met en place des dispositifs plus facile. Et ces dispositifs sont mis via des langages de programmations très poussé.
Ce serait de revenir à la source et à apprendre comment coder pour être soi-même responsable de son propre et de sa maintenance.