C’est le cas de tout le stand du constructeur français présent au Salon mondial de l’Automobile, et qui, au milieu de véhicules lambda, propose quelques pépites.
Citroën C5 Aircross Concept
Nous commençons par le C5 Aircross Concept. Un énorme SUV, des lignes inspirées de la science-fiction, une couleur qui rappelle Hulk… on se demande si l’équipe de design n’est pas adepte du Journal du Geek.
Si de prime abord, l’engin massif pouvait paraître dérangeant, il finit par intriguer. Les lignes vont dans tous les sens. Les feux arrière façon ailerons risquent de disparaître sur la version de série (dommage).
La couleur verte très pailletée se pare d’un jaune profond sous les spots artificiels du stand. L’empattement gigantesque (merci l’électrique), les porte-à-faux quasi inexistants et ce pavillon arrière qui se perd dans le hayon dissonent avec les véhicules traditionnels de ce genre. Pourquoi pas, serions-nous tentés de dire, jusqu’à la découverte de la face avant.
Le logo est mal mis en valeur, les feux font penser à des Lego colorés ajoutés à la hâte. La ceinture de caisse est terriblement haute pour un véhicule à vocation familiale, limitant la vue depuis les fenêtres. Puis c’est tout. En effet, cette maquette n’avait pas d’intérieur (du moins pas visible). Elle préfigure l’orientation stylistique probable (tout dépend de l’accueil du public) pour le futur de la marque aux chevrons.
Citroën e-C3 : l’électrique des bourses vides
Une fois Hulk admiré sous toutes les coutures, nous avons rapidement balayé du regard l’e-C3, cette petite voiture électrique vendue à partir de 23 300 euros (sans compter le bonus écologique de 4 000 euros et les aides dépendantes du revenu fiscal de référence). Design, proportions, intérieur, elle fait déjà mieux, visuellement, que la Dacia Spring (que nous avons essayée et détestée) ou la Leapmotor T03, déjà plus équilibrée et endurante, mais tout aussi médiocre en termes de qualité de fabrication et de tenue de route. La Citroën a donc un boulevard devant elle, tant la concurrence est décevante. Et nous n’hésiterons pas à vérifier cela sur la route.
Citroën AMI : le jouet préféré des ados se refait une beauté
Mais passons aux AMI. « Aux », car il y avait plusieurs modèles. D’abord, celle d’origine, qui ressemble à une poubelle ayant copulé avec une voiturette de golf. Le résultat est amusant et a fait le bonheur des lycéens.
Mais c’était un adieu, car la nouvelle AMI (ou la version restylée si vous préférez) a été présentée hier. Plus carrée, plus travaillée, elle gagne en caractère, un impératif face à la cousine italienne, la Topolino, tellement plus mimi.
Enfin, la Citroën Ami Buggy Vision, un concept donc, pousse encore plus loin l’idée engendrée par l’Ami Buggy première version. Équipée d’un tas d’accessoires (dont des sacoches sur les portières) et de pneus de buggy (logique), elle était de loin la plus désirable du stand. La première AMI avait eu droit à une série limitée qui avait généré, évidemment, une grosse spéculation. Il n’est pass impossible de voir Citroën récidiver.
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