Alpine est cette marque française revenue d’entre les morts grâce à David Twohig et son équipe à travers un petit coupé léger à moteur thermique en position centrale arrière. Un joli tour de force de cette branche sportive du groupe Renault. Mais le futur est électrique (d’après le gouvernement européen). La marque se doit de suivre la tendance, bien aidée par Renault qui, pour le coup, possède une plateforme dédiée en plus d’une grande expérience avec la ZOE. C’est d’ailleurs ce même David Twohig qui a dirigé le projet ZOE avant de s’occuper de l’Alpine.
Outre le modèle Alpine A110 R Ultime (dont le tarif dépasse allègrement les 300 000 euros moyennant quelques options), les visiteurs et journalistes se faisaient un plaisir de pénétrer dans l’habitacle de l’A290.
Alpine A290 : la bombinette
Et pour cause, cette R5 bodybuildée fait passer les 150 ch de la R5 à 220 ch. Le poids passe de 1 449 kg à 1 470 kg. Ajoutez un empattement court, des roues aux extrémités, un châssis aux petits oignons et des pneus plus adaptés, et vous obtenez une petite GTI électrique qui sera, de fait, la première du genre. Peut-être tenons-nous là de quoi relancer cette tendance de petites voitures joueuses et sportives. Puisqu’elle avale le 0 à 100 km/h en 6,4 s, pour une répartition des masses presque idéale (57 % à l’avant pour 43 % à l’arrière).
Les couleurs présentées étaient superbes : un gris mat rappelant la première R5 Alpine (oui, il y a déjà eu une R5 revue par Alpine au début des années 70) et le bleu Alpine.
Le tarif est connu et, malheureusement, il fait mal. Puisqu’il vous faudra vous délester de 38 700 euros (finition GT) à 44 700 euros (finition GTS).
Mais la grosse surprise était surtout le crossover fastback (qui n’est pas un SUV bien qu’il soit un peu surélevé quand même) Alpine A390_β.
Alpine A390_β : un SU énervé
Roues énormes (23 pouces), intérieur digne d’un vaisseau spatial ayant copulé avec le cockpit d’un proto des 24 Heures du Mans, un aileron qui se déploie sur une dizaine de centimètres pour augmenter l’appui aérodynamique, le concept car (très proche du modèle de série d’après le constructeur) joue la sportivité à fond.
Les sièges sont inspirés de ceux des gamers et peuvent adopter deux positions radicalement différentes (très haute et droite pour le confort, très basse et inclinée pour le sport).
L’A390_β est animée par trois moteurs. Les quatre roues motrices disposent chacune de leur propre couple, permettant d’optimiser au mieux la distribution d’énergie. Les optiques et la nervure du capot sont plus qu’un clin d’œil à l’A110.
Les Alpines comme les Renault visent une fabrication 100 % française avec un assemblage à Dieppe, un moteur conçu à l’usine de Cléon et une batterie à Douai.
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Les tarifs que vous annoncez ne tiennent pas compte du bonus de 4’000€.
C’est donc 34 700 euros (finition GT) à 40 700 euros (finition GTS) qu’il faut retenir ce qui n’est pas la même chose et du coup la place moins chère que ses principales concurrentes 500 Abarth et Mini JCW.