Les chercheurs de l’Académie chinoise des sciences (CAS) ont planché sur une technologie qui pourrait changer la donne dans le secteur des batteries. Ils ont en effet développé une batterie à eau, dont la densité énergétique atteint 1.200 Wh/L, soit près du double des batteries lithium-ion traditionnelles, qui plafonnent à environ 700 Wh/L.
Sécurité améliorée avec les batteries à eau
Cette percée a été publiée dans la revue Nature Energy en avril dernier. L’étude souligne les avantages potentiels de cette nouvelle technologie pour l’industrie des véhicules électriques, et pour le stockage d’énergie à grande échelle.
L’une des critiques qui revient souvent à l’encontre des batteries lithium-ion, c’est leur manque de sécurité à cause de l’utilisation d’électrolytes inflammables. Les batteries aqueuses, utilisant un électrolyte à base d’eau, représentent une alternative beaucoup plus sûre. Mais jusqu’à présent, leur densité énergétique était bien inférieure, ce qui les cantonnait à des applications stationnaires comme le stockage d’énergie pour les réseaux électriques.
Les chercheurs chinois ont cherché à résoudre ce problème en développant un électrolyte à base d’ions de brome et d’iode. Cette combinaison permet de maintenir une haute densité énergétique tout en conservant les avantages de sécurité des batteries à eau. L’étude montre que cette nouvelle batterie peut fonctionner de manière stable pendant plus de 300 cycles à 78 % d’efficacité énergétique, et peut même atteindre jusqu’à 1.000 cycles lorsqu’elle est équipée d’une anode en vanadium. Cette performance montre les améliorations de stabilité et de durabilité apportées par cette technologie.
« Notre travail démontre que des batteries à eau sûres et à haute densité énergétique sont possibles », déclarent les chercheurs. « Cela donne une opportunité de développement pour le stockage d’énergie à grande échelle et même pour les véhicules électriques. »
La densité énergétique élevée de cette nouvelle batterie dépasse même celle de certains matériaux électrodes solides utilisés dans les batteries actuelles, ce qui pourrait en faire une alternative efficace en termes de coût face aux batteries lithium-ion classiques. Selon l’équipe dirigée par Li Xianfeng, cette technologie pourrait rapidement trouver sa place chez les constructeurs automobiles, où la sécurité et la performance sont primordiales.
En utilisant une solution halogène mixte comme électrolyte, les chercheurs ont également optimisé le processus de charge et de décharge, rendant la réaction électrochimique plus rapide et réversible.
Les chercheurs estiment que ces batteries pourraient également être utilisées pour le stockage d’énergie à grande échelle, un enjeu évidemment crucial pour soutenir la transition énergétique mondiale. Le fait que cette nouvelle technologie puisse rivaliser avec les batteries lithium-ion au niveau du coût et des performances pourrait donner des idées aux industriels.
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Rien que le titre, j’ai cru à une blague, ensuite le moment de la découverte, au mois d’avril, là je me suis dit que dans l’eau il ne peut y avoir qu’un poisson.
Bref, l’article semble tellement sérieux… comme tant d’autres qui font l’apologie d’une nouvelle technologie alors que nous sommes toujours au bon vieux lithium.
Au moins toutes les semaines on nous annonce un nouveau type de batterie qui est encore plus performante, plus efficace, plus résistante, qui doit révolutionner le stockage énergétique grâce à une énième nouvelle technologie.
Le problème c’est que ces merveilles ne semblent jamais sortir des laboratoires.
Encore un énième attrape couillon pour investisseurs en mal de nouvelle technologie et qui pense trouver le graal…