Passer au contenu

Ranma 1/2 : 3 bonnes raisons de voir (absolument) le remake de Netflix

Trente-cinq ans après sa première adaptation, le manga de Rumiko Takahashi s’offre une nouvelle version, superbement mise en scène.

Les nostalgiques du Club Dorothée vont être ravis. Plus décidé que jamais à miser sur les adaptations manga, Netflix a diffusé ce week-end, le premier épisode de Ranma 1/2. La série culte, née dans les années 1990, s’offre ce mois-ci un remake particulièrement ambitieux. Si vous n’avez jamais entendu parler de Ranma Vincent et de son rapport particulier avec l’eau, c’est le moment de plonger la tête la première dans la nouvelle adaptation du manga de Rumiko Takahashi.

Le ton est toujours aussi moderne

En 1987, la série Ranma 1/2, signée par la dessinatrice Rumiko Takahashi narrait l’histoire de Ranma Saotomé, un jeune garçon frappé d’une malédiction qui le transforme en fille à chaque contact avec de l’eau froide (et à l’inverse, l’eau chaude le fait redevenir garçon). À une époque où les questions de genre ne sont pas vraiment d’actualité dans le débat public, les aventures de Ranma sont précurseures. Il faut dire que le personnage n’est pas le seul à être doué de pouvoirs. Son père est capable de se transformer en panda, son pire ennemi en adorable cochon, et les sources maudites sont nombreuses.

Entre gags absurdes, romance et combats acharnés, Rama 1/2 est une pépite de la culture nippone, à la modernité frappante pour son époque. L’histoire d’amour entre Ranma et sa promise Akane est une succession de malentendus et de disputes loufoques, à la croisée de Juliette, je t’aime et Dragon Ball. Les héroïnes sont intelligentes et passent habilement le test de Bechdel, tandis que les personnages masculins réussissent l’exploit de sortir des sentiers battus.

Le studio MAPPA aux commandes

Derrière cette nouvelle adaptation de Ranma 1/2, une chose frappe. Dès le premier épisode, la passion des arts martiaux qui anime Ranma et Akane est superbement mise en scène. Les combats sont beaux, dynamiques, et les animations brillamment exécutées. Pas de mystère, puisque c’est aux studios MAPPA, déjà en charge de L’Attaque des Titans, Jujutsu Kaisen ou encore Vinland Saga que l’on doit la série.

Plus de traduction hasardeuse

Confiée au réalisateur Konosuke Uda (qui avait déjà officié sur la série One Piece), la série promet d’offrir une animation modernisée et une traduction bien plus fidèle que la série originale. Quelques années se sont écoulées depuis le Club Dorothée, et Ranma Vincent et Adeline laissent désormais le champ libre à leurs patronymes originaux, on ne s’en plaindra pas. Pour autant, la série conserve son ADN original, sans trahir le ton qui a fait son succès à la fin des années 1980.

Rendez-vous chaque samedi sur Netflix pour découvrir un nouvel épisode de Ranma 1/2 sur la plateforme américaine. Une aubaine pour les fans : en plus d’être particulièrement réussie, l’adaptation des studios MAPPA vient donner un nouveau coup de projecteur à une série culte, difficile à trouver dans sa version originale. Pour les lecteurs et les lectrices en revanche, la série manga est disponible en Perfect Edition chez Glénat (20 tomes déjà publiés).

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode