Les nostalgiques du Club Dorothée vont être ravis. Plus décidé que jamais à miser sur les adaptations manga, Netflix a diffusé ce week-end, le premier épisode de Ranma 1/2. La série culte, née dans les années 1990, s’offre ce mois-ci un remake particulièrement ambitieux. Si vous n’avez jamais entendu parler de Ranma Vincent et de son rapport particulier avec l’eau, c’est le moment de plonger la tête la première dans la nouvelle adaptation du manga de Rumiko Takahashi.
Le ton est toujours aussi moderne
En 1987, la série Ranma 1/2, signée par la dessinatrice Rumiko Takahashi narrait l’histoire de Ranma Saotomé, un jeune garçon frappé d’une malédiction qui le transforme en fille à chaque contact avec de l’eau froide (et à l’inverse, l’eau chaude le fait redevenir garçon). À une époque où les questions de genre ne sont pas vraiment d’actualité dans le débat public, les aventures de Ranma sont précurseures. Il faut dire que le personnage n’est pas le seul à être doué de pouvoirs. Son père est capable de se transformer en panda, son pire ennemi en adorable cochon, et les sources maudites sont nombreuses.
Entre gags absurdes, romance et combats acharnés, Rama 1/2 est une pépite de la culture nippone, à la modernité frappante pour son époque. L’histoire d’amour entre Ranma et sa promise Akane est une succession de malentendus et de disputes loufoques, à la croisée de Juliette, je t’aime et Dragon Ball. Les héroïnes sont intelligentes et passent habilement le test de Bechdel, tandis que les personnages masculins réussissent l’exploit de sortir des sentiers battus.
Le studio MAPPA aux commandes
Derrière cette nouvelle adaptation de Ranma 1/2, une chose frappe. Dès le premier épisode, la passion des arts martiaux qui anime Ranma et Akane est superbement mise en scène. Les combats sont beaux, dynamiques, et les animations brillamment exécutées. Pas de mystère, puisque c’est aux studios MAPPA, déjà en charge de L’Attaque des Titans, Jujutsu Kaisen ou encore Vinland Saga que l’on doit la série.
Plus de traduction hasardeuse
Confiée au réalisateur Konosuke Uda (qui avait déjà officié sur la série One Piece), la série promet d’offrir une animation modernisée et une traduction bien plus fidèle que la série originale. Quelques années se sont écoulées depuis le Club Dorothée, et Ranma Vincent et Adeline laissent désormais le champ libre à leurs patronymes originaux, on ne s’en plaindra pas. Pour autant, la série conserve son ADN original, sans trahir le ton qui a fait son succès à la fin des années 1980.
Rendez-vous chaque samedi sur Netflix pour découvrir un nouvel épisode de Ranma 1/2 sur la plateforme américaine. Une aubaine pour les fans : en plus d’être particulièrement réussie, l’adaptation des studios MAPPA vient donner un nouveau coup de projecteur à une série culte, difficile à trouver dans sa version originale. Pour les lecteurs et les lectrices en revanche, la série manga est disponible en Perfect Edition chez Glénat (20 tomes déjà publiés).
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Un bonheur.
On a beau avoir une petite nostalgie des musiques de la première adaptation, le tout est très fidèle au manga, et ça se voit tout de suite que les censures, qui occasionnaient même des problèmes de compréhension, ne seront pas d’actualité. La VF est solide, le générique impeccable et les patronymes originaux laissent se demander pourquoi être allé chercher si loin à l’époque.
Vivement Tatewaki Kuno, Kodashi, Shampoo et Happosai!
(Et Ryoga qui se perdra forcément quelque part)
Par contre il me semble qu’happosai a été coupé de ce remake malheureusement, on ne le voit sur aucun générique…
J’imagine que ça viendra dans de futurs opening, il fait une bonne partie du manga, ça sera dommage de le supprimé, a voir dans quelques dizaines d’épisode.
Encore que sur les 2 premiers épisode, le rythme semble un chouïa accélérer, en espérant que le remake puisse couvrir toute l’histoire.
Perso, il y a beau avoir la nostalgie et une direction (et traduction) nettement supérieur à la première version, il ne semble pas y avoir de variation majeur (pas dans l’histoire évidemment, je veux dire dans la réalisation) les combats sont un peu mou et je ne vois pas bien l’intérêt de cette nouvelle version à part de faire redécouvrir la série à un nouveau public. La série ne semble pas apporté quelques choses de nouveau. Pire la censure et clairement dérangeante dans la série de mon enfance que j’avais pris pour référence pour la présence de nudité explicite non sexualisée. Point trop souvent inversé (en gros d’habitude on sexualité à fond, mais on censure la nudité pour pouvoir éditer.) ici toutes les scènes de nu comics sont retirés ou gommée.
Sinon la série reste correct, mais je suis en désaccord avec ses choix de réalisation.
Ça fait du bien de revoir cette animé. Tout est fidèle a l’original sauf les passages de nudité qui sont un peu censuré mai bon j’ai bien retrouvé l’esprit Ranma 1/2 de l’époque.
Avec un peu de chance, si la série fonctionne, on aura peut être la chance de voir l’intégralité du manga adaptée, contrairement à la version des années 90… 😥
Un remake qui ne sert à rien!
Les anciennes voix françaises manquent beaucoup trop!!!
Quand à la bonne traduction et aux vrais noms jap les anciens comédiens auraient très bien pu s’en charger eux-mêmes!
Ce qui est triste dans cette histoire, c’est que Barbara Tissier (Ranma fille) est directrice de casting pour doublage.
Rien qu’à entendre la nouvelle vf, j’ai les oreilles qui saigne. Luc Hamet (Ranma) vivait chacun de ses personnages. Il est impossible que le nouveau Maître Ernestin (Opposaï) ne lui arrive à la cheville. Sans oublier Vincent Ropion alias Nicky Larson qui prêtait sa voix à Julian Storm.
Qui plus est, tous les anciens ou presque sont encore actif dans le monde du doublage. C’est vraiment une occasion manquée.
Imaginez qu’on change les voix de Dragon Ball, ce serait insencé !
Après visionnage du premier épisode et comparaison avec l’original, je reste partagé sur cette nouvelle version.
Au niveau des voix, c’est vrai que ça fait drôle quand on a encore la voix française d’Alyssa Mylano, la comédienne Magali Barney en tête ainsi que les autres, mais je pense qu’on s’y fera au bout de quelques épisodes.
Il y a quelques différences mineures entre les deux versions dans les dialogues et le déroulé de l’épisode. je trouve que c’est moins bien déssiné/animé, c’est même un peu décevant quand on sait que c’est le studio qui est derrière l’Attaque des Titans.
Et il y une forme de censure un peu ridicule qui fait que les personnes féminins sont à l’image de Barbie : sans tétons.