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Démarchage téléphonique : les 5 mots à dire pour clouer le bec du téléconseiller à jamais

Comme des millions de Français, vous en avez marre de vous faire harceler par des téléconseillers peu scrupuleux prêts à tout pour vendre leur service ? Si vous voulez couper court aux discussions – sans pour autant vous attirer les foudres de votre interlocuteur – voici les choses à faire.

Le démarchage téléphonique est devenu un sujet de préoccupation (et de frustration) majeur pour des millions de Français qui se sentent de plus en plus harcelés par ces appels intempestifs et non-sollicités. Bien que la réglementation se soit renforcée ces dernières années, les consommateurs restent souvent démunis face à cette pratique commerciale agressive. Conséquence : plus de 6 Français sur 10 ne répondent plus au téléphone.

De nouvelles règles, peu appliquées

Depuis mars 2023, il existe de nouvelles règles qui encadrent le démarchage téléphonique. Les appels sont désormais autorisés uniquement du lundi au vendredi, entre 10h et 13h, puis de 14h à 20h. Les samedis, dimanches et jours fériés sont sanctuarisés et sont censés offrir un répit aux particuliers. De plus, les numéros utilisés pour le démarchage doivent désormais commencer par des indicatifs spécifiques (définis par le gouvernement) et devraient permettre aux consommateurs de les identifier plus facilement.

Malgré cette directive, la réalité semble très différente : de nombreux Français continuent de subir des appels indésirables. Les démarcheurs utilisent des techniques agressives pour maintenir la conversation et rendre difficile pour les particuliers de mettre fin à l’appel poliment. Face à cette situation, une astuce simple mais efficace a émergé : poser la question “Comment avez-vous eu mon numéro de téléphone ?”.

Cette question, en apparence anodine, est redoutablement efficace : elle sort le démarcheur de son script habituel et le place dans une position inconfortable. Souvent, les agents n’ont pas d’explication claire – et surtout légale – quant à l’origine des numéros qu’ils appellent. Confrontés à cette interrogation, beaucoup préfèrent mettre fin à la conversation plutôt que de s’engager sur un terrain glissant. Ils s’exposent à de graves sanctions financières et pénales en cas de manquement.

Maitriser son langage

Cette technique s’inscrit dans une démarche plus large de reprise de contrôle des consommateurs sur leur vie privée. Au-delà de cette question, il est conseillé de ne jamais offenser son interlocuteur : ce dernier peut facilement remettre votre numéro dans le “pool” de numéros que sa société va appeler, vous risquez donc de vous faire harceler par un autre téléconseiller. En misant sur la courtoisie, vous échappez ainsi aux rappels incessants du même prestataire.

En plus de ces moyens à court terme, il est recommandé de s’inscrire sur la liste Bloctel – qui le service officiel d’opposition au démarchage téléphonique. Bien que son efficacité soit parfois remise en question, cette inscription reste un outil pour limiter les appels indésirables.

Le plus efficace reste quand même des services comme l’application Orange Téléphone – que vous pouvez télécharger ici – et qui s’appuie sur la communauté de millions d’utilisateurs : ces derniers indiquent quand un numéro est associé à du démarchage téléphonique. Il sera ainsi automatiquement marqué comme tel sur votre smartphone lorsque le call center appelle. Cela vous évite ainsi de devoir décrocher pour ces appels non-sollicités.

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