Sony a vécu un début d’année particulièrement faste avec le lancement de trois exclusivités majeures en l’espace de quelques semaines : Final Fantasy 7 Rebirth, Rise of the Ronin et enfin Stellar Blade. Le jeu du studio coréen Shift Up, particulièrement clivant à cause du physique et des tenues de son héroïne EVE, s’est écoulé à deux millions d’exemplaires en seulement deux mois après son lancement.
Un succès d’envergure et capital pour Sony, sachant que de nombreuses sources affirment que les ventes de FF7 Rebirth n’ont pas été aussi importantes que prévu (Square Enix se refuse à communiquer le chiffre exact). Résultat, un DLC de Stellar Blade en collaboration avec NieR Automata arrive en fin d’année et Shift Up envisage déjà une suite à l’aventure d’EVE. Toutefois, une société de production de films également nommée « Stellarblade » pourrait bien venir perturber les plans de Sony et du développeur du jeu.
Sony et Shift Up attaqués en justice à cause du nom de Stellar Blade
Voilà une affaire particulièrement inattendue à laquelle Sony se retrouve mêlé à cause de Stellar Blade. Une société de production de film basée en Louisiane, Stellarblade LLC, a porté plainte contre la firme japonaise et Shift Up (et une compagnie d’assurance couvrant Sony) début septembre pour violation de marque. Son dirigeant Griffith Chambers Mehaffey assure que son activité est lésée par l’utilisation du nom « Stellar Blade » par Sony et Shift Up.
La plainte consultée par IGN indique qu’il est propriétaire de stellarblade.com depuis 2006 et qu’il l’utilise dans le cadre de son travail depuis 2011. Griffith Chambers Mehaffey regrette que son site soit devenu extrêmement difficile à trouver, puisque taper « Stellarblade » ou une orthographe proche dans un moteur de recherche renvoi vers tout ce qui concerne l’exclu PS5. Il reproche aussi aux deux entités asiatiques d’avoir copié les couleurs et le style du S de son logo.
Stellar Blade injouable dans un avenir proche ?
En conséquence, l’avocat de M. Mehaffey souhaite que Shift Up et Sony ne puissent plus utiliser le nom Stellar Blade et qu’ils remettent à son client tous les documents en leur possession en portant la mention pour destruction. Rappelons que le jeu vidéo portait le nom de code Project Eve au moment de son annonce en 2019 avant d’être renommé Stellar Blade. M. Mehaffey avait déjà envoyé une ordonnance de cessation et d’abstention à Shift Up à l’époque, sans succès.
Sony et Shift Up se retrouveraient en bien périlleuse situation si le tribunal de Louisiane lui ordonnait d’abandonner le nom de Stellar Blade. Les copies physiques devraient alors être détruites, mais difficile de savoir ce qu’il adviendrait de la version numérique sur le PlayStation Store. Même chose concernant le DLC en développement, bien que la justice ne rendra probablement pas de décision d’ici à sa sortie. Cette affaire rappelle le changement de nom du jeu Prey for the Gods pour Praey for the Gods après la montée au créneau de ZeniMax Media en raison de la proximité avec Prey.
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