En début d’après-midi, on vous confirmait que l’avenir de la marque PlayStation allait passer par les consoles de jeux vidéo, suite à une déclaration de Hideaki Nishino, le président du groupe Activités de plateformes de Sony Interactive Entertainment. Quelques jours après l’annonce de la PS5 Pro et de la mise en avant d’une console « All Digital » sans lecteur, cela avait de quoi nous rassurer.
Il y a quelques minutes, un nouveau rapport de Reuters a été publié, relayé par nos confrères de chez Insider Gaming, dévoilant les toutes premières informations autour des plans de Sony pour la prochaine PS6. Bien entendu, pour l’heure, il n’est pas question de date de sortie, de prix ou encore de nom officiel. Il s’agit principalement des premières pistes et partenariats qui sont en train d’être mis en place par le constructeur japonais. Selon les premières informations de Reuters, la PS6 devrait être équipée d’une puce AMD rétrocompatible.
La PS6 : une console rétrocompatible ?
La PS6 est en développement. Et ça, ce n’est pas vraiment une surprise. Car oui, même si Sony vient de dévoiler officiellement sa PS5 Pro, l’avenir se prépare de nombreuses années à l’avance. Ainsi, ce n’est pas un hasard si PlayStation évoquait la possible arriver d’une PS5 Pro dès le mois de décembre 2019 (soit 4 mois avant l’annonce de la PS5 normale). Et ce n’est pas un hasard si les premiers bruits de couloirs autour de la PS6 commencent à arriver dès ce mois de septembre 2024.
En effet, il y a quelques minutes, Reuters confirmait que pour sa prochaine console, Sony avait optait pour un nouveau partenariat avec AMD pour équiper les futures PS6 d’une puce AMD rétrocompatible. Selon les informations du rapport, des discussions étaient bien en cours entre Sony et Intel. Cependant, certaines choses coincées entre les deux constructeurs.
Outre le prix, Sony souhaitait un processeur capable d’offrir une rétrocompatibilité sur ses futures machines. C’est pourquoi Intel aurait perdu la bataille face à AMD en 2022 :
« Passer d’AMD, qui a fabriqué la puce PlayStation 5, à Intel aurait pu représenter un risque concernant la rétrocompatibilité, ce qui a fait l’objet de discussions entre les ingénieurs et les dirigeants d’Intel et de Sony. […] Assurer la rétrocompatibilité avec les versions précédentes de la PlayStation aurait été coûteux et aurait nécessité des ressources d’ingénierie. »
Pour le moment, ce sont les seules informations dont nous disposons. On ne sait pas si cette décision de Sony montre que le constructeur souhaite offrir une rétrocompatibilité partielle, de l’ensemble des jeux PS5, voire PS4. Ou si cette volonté peut aller plus loin et offrir un total accès aux jeux du catalogue PlayStation.
Dans tous les cas, c’est une première information plutôt positive et encourageante concernant la future PS6.
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