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La conduite autonome (FSD) de Tesla arrive en Europe

Tesla se prépare finalement à déployer son logiciel de conduite autonome Full Self-Driving en Europe et en Chine au premier trimestre 2025. Le constructeur reste cependant dépendant des autorisations réglementaires dans ces régions.

Tesla a officiellement annoncé la mise en route de son logiciel Full Self-Driving (FSD) en Europe et en Chine d’ici le premier trimestre 2025, sous réserve du feu vert des autorités. Cette nouvelle a été partagée sur les réseaux sociaux, Tesla ayant précisé que le calendrier de mise en œuvre pourrait évoluer en fonction des approbations dans ces régions.

En attente des feux verts

Cette initiative survient après des années de développement et des rumeurs persistantes concernant les travaux de Tesla en Chine, où le constructeur a renforcé ses équipes pour préparer le lancement. En juillet dernier, Elon Musk avait déjà évoqué une possible autorisation des régulateurs chinois d’ici la fin 2024, un élément crucial pour la mise sur le marché du FSD.

Shanghai, qui abrite une gigafactory Tesla, a récemment permis à dix véhicules de tester la technologie, une étape décisive. En Europe, la voie semble également se dégager grâce à des ajustements réglementaires qui faciliteront le lancement de ces fonctionnalités de conduite assistée plus avancée que l’Autopilot actuel.

Les indices d’un déploiement imminent se sont multipliés récemment. Tesla a notamment effectué une démonstration de la conduite autonome à Rikard Fredriksson, un responsable suédois des transports, lors d’un test sur les routes allemandes. De plus, une Model X en phase de validation a été aperçue en Europe, ce qui renforce l’hypothèse d’un lancement dans les prochains mois.

Outre le lancement du FSD, Tesla a révélé de nouvelles améliorations pour son logiciel, avec des fonctions comme « Actually Smart Summon » (la voiture rejoint automatiquement l’utilisateur) et « Autopark » (la voiture se gare sans intervention du conducteur), mais également des évolutions spécifiques pour le Cybertruck, son gros pick-up électrique.

La firme californienne a précisé qu’elle comptait lancer ces nouveautés dès octobre, avec des ajouts comme le stationnement et la marche arrière autonome. L’une des innovations notables concerne le suivi des yeux du conducteur, même quand il porte des lunettes de soleil, histoire d’améliorer la sécurité.

Malgré un certain optimisme du côté des investisseurs qui ont fait la fête au titre Tesla ces derniers jours, il faut rester prudent concernant le respect des délais annoncés par Elon Musk. Le CEO de Tesla est en effet connu pour ses promesses bidons et son agressivité en matière de calendrier ; il a à plusieurs reprises repoussé les échéances concernant des projets clés comme le FSD, le Semi ou encore le Cybertruck.

Le FSD en Europe en particulier pourrait ne pas apparaitre aussi rapidement que le voudrait Tesla en raison du processus d’autorisation plus long. Si le constructeur parvient à surmonter ces obstacles, l’impact sur son activité pourrait être considérable, car la conduite autonome est au cœur du futur robotaxi, le « Cybercab », dont la présentation est prévue pour le mois prochain.

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