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La “meilleure série de l’année” ? Voici les premières critiques de The Penguin

En attendant The Batman : Part II, Matt Reeves approfondi la mythologie du Pingouin avec une série aux allures de Les Sopranos à Gotham. Vaut-elle le coup d’œil ? Tour d’horizon.

Avec Max, Warner Bros s’offre une occasion en or d’explorer certains de ses univers cinématographiques. Chez DC, de nombreuses séries vont éclore pour accompagner l’univers de James Gunn et Peter Safran. En marge de ces productions “officielles”, The Penguin va se consacrer au personnage incarné par Colin Farrell dans le film de Matt Reeves. Si Carmine Falcone et The Ridler étaient à l’épicentre du récit, Oswald Cobblepot s’était également vu consacrer quelques scènes mémorables en 2022. La narration va d’ailleurs explorer les conséquences de la dernière aventure du Chevalier Noir à travers le regard du mythique antagoniste.

Peu de temps après les événements de The Batman, qui ont conduit à la mort de Falcone, la pègre de Gotham n’a plus de véritable chef. Oswald y voit une opportunité de grimper sur l’échelle sociale, de profiter de cet événement pour son avantage. Mais le retour de Sofia, la fille de Falcone, contrecarre ses plans. Le Pingouin est désormais confronté à un ennemi comme il n’en a jamais vu… Quelques jours avant sa sortie sur nos écrans, le 20 septembre prochain, The Penguin s’offre ses premières critiques. La série a-t-elle conquis la presse ? S

Les Sopranos à Gotham City

Après le film noir, Gotham se pare de nouvelles couleurs. Au thriller policier du film de Matt Reeves, la série de Laura LeFranc préfère la production de gangster. En huit épisodes, c’est l’ascension d’un criminel qui sera racontée. Les premières critiques applaudissent ce volet de la narration, visiblement bien maîtrisé et captivant. Pour Podcast Movie, The Penguin “est la série de l’année et le mélange parfait entre Batman et Les Sopranos”. Un sentiment partagé par Financial Times qui salue “l’intérêt du récit pour les expériences humaines et les échecs sociétaux qui créent quelqu’un comme Oz et en corrompent d’autres comme Victor”. Martin Robinson du journal London Evening Standard avance que les “les fans de films sur la mafia adoreront cette série cinq étoiles”. IndieWire y voit une “série dérivée de super-héros faisant office d’allégorie trumpienne qui mérite d’être appréciée”. Variety qualifie The Penguin “d’examen magistral de la criminalité, la série est tordue, dérangeante et profondément passionnante”.

Colin Farrell et Cristin Milioti au sommet de leur art ?

Si Farrell avait déjà fait la démonstration de son talent dans The Batman, la série lui offre une opportunité de briller davantage. La presse s’accorde à dire que l’acteur irlandais est impressionnant, même caché sous une masse importante de silicone. Pour Empire, sa performance ainsi que celle de Cristin Millioti (Sofia Falcone) sont “excellentes”. London Evening Standard ajoute que Colin Farrell “trouve les endroits les plus doux et les plus maléfiques, entre Tony Soprano et Vito Corleone de De Niro”. MovieWeb n’hésite d’ailleurs pas à conseiller l’acteur, il doit :

“faire de la place sur son étagère à Emmy. Sa deuxième apparition dans le rôle d’Oswald Cobblepot est tout simplement extraordinaire. Il dirige une distribution phénoménale dans une épopée de gangsters crue, violente et psychologiquement dérangeante”.

Tout le monde est conquis ?

Sur Rotten Tomatoes, The Penguin affiche l’excellent score de 93% d’avis favorables, au travers de 45 critiques de la presse. La tendance est ainsi plutôt en la faveur d’un succès pour la nouvelle série HBO. Certains journalistes sont tout de même moins enthousiastes, à commencer par le Daily Telegraph qui regrette “un rythme lent. Malgré tous les efforts de Farrell et Milioti, ce spin-off ne vaut vraiment pas la peine”. Rolling Stone est du même avis, arguant que “tout ce latex empêche Farrell d’accéder à son charisme inné. Et c’est un drame de mafia avec beaucoup de carnage, mais il manque un personnage suffisamment convaincant ou complexe au centre de ce chaos”. Enfin, The Hollywood Reporter note que la série a les mêmes tares que ses prédécesseures.

“Comme beaucoup trop de séries de ce type, elle nous offre des cycles de menaces colorées, de tortures sadiques et de trahisons prévisibles et d’éliminations de corps, le tout avec un raffinement professionnel, mais sans créativité”.

Même chez les journalistes enthousiastes, nombreux sont ceux à déplorer l’absence de Batman. C’est sans aucun doute le principal défi que rencontre cette production dérivée, naviguer dans un univers largement affilié au Chevalier Noir sans jamais le convoquer. À en croire les critiques, c’est là que le bât blesse…Pour découvrir The Penguin, Max donne rendez-vous à ses abonnés dès le 20 septembre prochain. Un épisode sera proposé chaque vendredi pendant huit semaines, de quoi alimenter les conversations des adorateurs de Batman et son univers.

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1 commentaire
  1. l’intelligencia a un délire avec ce personnage, pourtant les films sont à chier
    un bel exemple de merde adorer des soit disant élites…

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