Satisfactory, le « petit frère de Factorio en 3D », dit enfin au revoir à l’early access. Après un cycle de développement initial d’environ 5 ans, l’excellent jeu du studio Coffee Stain est enfin passé en version 1.0 dans l’après-midi du 10 septembre. Pour les vétérans, c’est une belle occasion de redécouvrir cette pépite, et pour les néophytes, l’excuse parfaite pour plonger tête la première dans une des niches vidéoludiques les plus stimulantes et addictives qui soit.
Pour ceux qui ne sont pas familiers du concept, Satisfactory repose sur le même concept de base que le célébrissime Factorio : l’automatisation. En substance, le joueur incarne un employé d’une mégacorporation interplanétaire qui est déployé seul sur une planète inconnue, avec un seul objectif : construire un empire industriel à partir de rien.
Une boucle de gameplay terriblement efficace
Après avoir collecté ses premiers kilogrammes de fer ou de cuivre, le joueur peut commencer à construire des foreuses, fourneaux et autres machines pour accélérer la production d’énergie et l’extraction des ressources, les combiner via des pipelines, tapis roulants ou encore trains pour produire davantage de nouveaux composants, et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une immense usine où chaque ligne de production est optimisée jusque dans les moindres détails. Cette recette popularisée par Factorio est simple, mais diablement efficace et satisfaisante. Pas de tromperie sur la marchandise : Satisfactory mérite amplement son nom !
Pour se démarquer du fondateur du genre, le studio Coffee Stain a toutefois opté pour une approche assez différente. Pour commencer, c’est un jeu légèrement moins complexe que Factorio ; concevoir des unités de production optimisées relève moins du casse-tête, permettant même aux néophytes de s’y immerger sans difficulté. Le système de contrôle (1re ou 3e personne au lieu d’une vue isométrique dans Factorio) lui confère aussi une vibe très différente.
En outre, contrairement au jeu de Wube Software, Satisfactory ne se déroule pas sur une carte générée aléatoirement en début de partie. À la place, une part significative de la boucle de gameplay repose sur l’exploration d’un monde conçu avec soin, vaste, diversifié et très agréable à parcourir — surtout une fois que le joueur a débloqué les différentes technologies de mobilité différentes.
Des nouveautés à tous les niveaux
Et cette dimension devient encore plus intéressante avec le déploiement de la version 1.0. L’une des grandes nouveautés, c’est l’addition d’une trame narrative en bonne et due forme qui offrira un vrai objectif sur le long terme — un des rares éléments qui manquaient à cet early access déjà remarquablement complet.
Mais les vétérans peuvent se rassurer : cette histoire n’impactera pas le gameplay en lui-même. En fait, elle va même le densifier, puisqu’elle permettra notamment d’accéder à de nouveaux systèmes de production. L’arbre de technologie se dote d’un nouveau palier centré sur les technologies quantiques, avec une myriade de nouveaux composants à intégrer dans vos lignes de production.
La progression a aussi été modifiée de façon substantielle. De nombreuses recettes ont été rendues plus abordables pour fluidifier le passage d’un palier à l’autre, notamment vers la fin où les besoins en ressources étaient volontairement énormes afin d’occuper les joueurs en attendant la sortie du jeu complet.
Les complétistes seront aussi ravis d’apprendre que 41 achievements divers et variés font leur apparition. Rien de bien original à signaler ; ils suivent globalement la progression naturelle du jeu, à l’exception de quelques succès isolés qui tournent autour d’une poignée d’easter eggs.
Et il ne s’agit que d’un résumé assez superficiel des innombrables changements apportés par la 1.0. Si vous êtes le genre de joueur qui adore se jeter dans ce genre de puits vidéoludique sans fond, nous ne pouvons que vous recommander de tenter l’expérience, que vous soyez un vétéran chevronné de Factorio ou un néophyte complet.
Satisfactory est disponible sur Steam pour 38,99 € (35 € actuellement en promotion pour fêter la sortie de la 1.0).
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