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Si les requins vous effraient, vous n’allez pas aimer cette découverte scientifique

Selon une nouvelle étude scientifique, les requins taupe auraient développé des comportements cannibales.

Les requins sont des animaux marins affublés d’une sale réputation. Si les attaques sur des humains sont bien une réalité, elles sont beaucoup plus rares que la pop culture voudrait nous le faire croire. Des films comme le mythique et les Dents de la mer ou plus récemment « Sous la Seine » ont fait beaucoup de mal aux requins, les décrivant comme des mangeurs d’hommes, assoiffés de sang et sans pitié.

Si ces films exagèrent, les requins ne sont pas des enfants de chœur pour autant. Une récente recherche scientifique a d’ailleurs démontré que les requins-taupes étaient particulièrement menacés, à cause d’eux-mêmes. Tout commence en avril 2021 quand un dispositif de suivi est attaché sur une femelle requin.

Ce dernier a fini par transmettre des données inhabituelles aux scientifiques, démontrant, sans l’ombre d’un doute, un cas de cannibalisme entre requins. Pour l’équipe de scientifiques, dirigée par Brooke Anderson, ancienne étudiante à l’université de l’Arizona, cette découverte est une grande première.

En suivant les données transmises par la balise de ce requin-taupe, ils se sont rendu compte qu’elle avait été dévorée par un autre animal. Un prédateur qui ne peut être qu’un grand requin blanc ou un requin macho. Ces deux espèces sont connues pour être de très grandes tailles (et donc capable de s’en prendre à un requin-taupe).

Les requins, toujours plus menacés

Dans un rapport publié en 2016 par la NOAA (la Nationale Oceanic and Atmospheric Administration), la population des requins a chuté de 90 % depuis le début de la révolution industrielle. L’article met en évidence les activités humaines (surpêche et pollution) comme les principales responsables de cet effondrement.

Si les scientifiques doivent maintenant ajouter des actes cannibales à ce décompte, certaines espèces pourraient disparaître en quelques décennies à peine. Avec un cycle de reproduction très lent (3 ou 4 petits tous les 2 ans), la perte d’un seul individu est un vrai drame pour conserver une population de requins.

Les chercheurs espèrent maintenant que cette découverte de prédation permettra de mieux comprendre les interactions entre les différentes espèces de requins. Il serait alors possible de « protéger » les requins-taupes de leurs prédateurs en les plaçant dans des eaux plus chaudes par exemple, où les grands requins blancs et les requins maçons ne s’aventurent pas.

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2 commentaires
  1. Alors il ne s’agit ni de requin macho, ni de requin maçon, mais de requins MAKO.
    Attention au correcteur automatique quand vous rédigez un article sur un vieux Nokia 🤣

  2. Bonsoir,
    Cet article est assez choquant d’approximation et d’erreur.
    Le cannibalisme concerne le fait de manger des congénères de son espèce. Or les requins taupe et requins blancs ne sont pas du tout la même espèce, seulement la même famille. C’est à peu près comme dire que manger du singe serait cannibale pour un humain.
    Ensuite vous évoquez les requins machos, devenus plus loin les requins maçons, alors qu’il s’agit du requin mako. Ça pourrait être drôle si c’était une blague mais là ça fait beaucoup, c’est consternant de voir que des journalistes peuvent ainsi pondre de la matière sans aucune vérification. Il y’a en plus des fautes de syntaxe.

Les commentaires sont fermés.

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