Dumbo, Alice au Pays des Merveilles ou encore Miss Peregrine et les enfants particuliers, Tim Burton n’a pas vraiment séduit avec ses dernières propositions cinématographiques. Le papa de Sleepy Hollow et Edward aux mains d’argent semblait en panne d’inspiration, même si sa série Mercredi sur Netflix a donné à ses adorateurs une occasion d’espérer un retour triomphant du maître du fantastique.
En 2024, c’est l’univers qui l’a fait connaître du grand public qu’il retrouve les salles obscures. Près de quarante ans après ses premières aventures, Beetlejuice reprend du service. Michael Keaton renfile le costume du bio-exorciste, il fait encore face à Winona Ryder et Catherine O’Hara. Pour l’occasion, Burton s’entoure de nouveaux acteurs et plus particulièrement Jenna Ortega. La jeune femme, qu’il avait déjà recrutée pour la série Netflix, campera la fille de Lydia Deetz.
Après une tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par sa première rencontre avec Beetlejuice, Lydia découvre que sa fille Astrid a malencontreusement ouvert un portail vers l’Au-delà. Alors que la chaos plane sur les deux mondes, ce n’est plus qu’une question de temps avant que le nom de Beetlejuice ne soit prononcé trois fois. Warner Bros a promu le film comme un retour aux sources pour Burton, qui délaisse un peu les effets numériques pour retrouver la stop-motion et les effets pratiques. À l’approche d’Halloween, Beetlejuice Beetlejuice pourrait être le film automnal par excellence. Les premières critiques ont été publiées outre-atlantique, de quoi prendre la température.
Nostalgie et créativité
La bande-annonce avait largement misé sur la nostalgie pour piquer la curiosité des spectateurs. Ces premières images n’étaient pas franchement rassurantes… moins délurées que ce que l’on pouvait espérer. Finalement, le second trailer aura été la bonne surprise, renouant avec la bizarrerie et l’esthétique crasseuse du premier volet.
Pour Indie Wire, la suite du classique des années 80 reste “fidèle, tout en approfondissant les enjeux humains”. La journaliste Sophie Monks Kaufman ajoute “au cœur d’un florilège de gags, de spectacles visuels et d’effets pratiques charmants se trouve l’histoire d’une mère et d’une fille endeuillées qui se réunissent après la perte qui les a séparées”.
Burton a changé son approche, fait évoluer ses personnages. Beetlejuice en particulier, lui qui paraît désormais moins effrayant que les “hommes opportunistes qui bourdonnent autour de Lydia Deetz et de sa fille”. La créativité de Burton ne se limite ainsi pas à la copie visuelle et s’invite dans le récit. C’est aussi le sentiment de The Hollywood Reporter. “C’est gratifiant de retrouver Burton aux commandes créatives de l’humour, de l’imagination fantastique et de la morbidité joyeuse sur lesquelles il a bâti sa renommée”.
Mais toutes les critiques ne sont pas aussi enthousiastes, à l’image de celle de UK Film Review qui regrette un style trop inspiré des séries fantastiques de Netflix, Stranger Things et Mercredi en premier lieu. L’auteur Jack Salvadori décrit une seconde partie aux allures de “pastiche trop compliqué et autoréférencé, parfois un fan service gratuit, parfois pour le seul divertissement du réalisateur”.
Michael Keaton au sommet de sa forme
Si ses retrouvailles avec Bruce Wayne n’ont pas été le hit escompté, Keaton ne s’avoue pas vaincu. Après son apparition dans The Flash, l’acter s’empare à nouveau d’un personnage emblématique de sa filmographie. Cette fois-ci, c’est la bonne à en croire la critique d’Empire. “Michael Keaton a l’air d’avoir plus d’énergie qu’il y a 35 ans, se jetant contre les murs du purgatoire avec un enthousiasme hilarant”.
Pour Radio Times, qui accorde trois étoiles à Beetlejuice Beetlejuice, cette suite est “endiablée avec des moments délicieux”. Le média regrette tout de même que le scénario parfois anarchique n’offre pas aux acteurs l’opportunité de faire la démonstration de tous leurs talents, à commencer par Willem Dafoe. Du reste, Jenna Ortega et Wynona Rider semblent à nouveau s’illustrer comme des icônes du fantastique, plus qu’un passage de relais, c’est une performance conjointe qui leur permet de briller.
Beetlejuice Beetlejuice débarque dans quelques jours au cinéma. Le rendez-vous est pris pour le 11 septembre prochain dans les salles obscures françaises. Reste à voir désormais si le succès sera au rendez-vous et si Burton parviendra à réunir anciens et nouveaux adeptes sous sa bannière.
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” un style trop inspiré des séries fantastiques de Netflix, Stranger Things et Mercredi en premier lieu”.
Mais… n’est ce pas plutôt le contraire ?
UK machin ne connais rien à l univers de Burton et d après les autres il est pile ds ce qu’on attend de beetlejuice, réussir avec les mêmes acteurs que il y a 25 ans ( à peu près) j’crois qu’il est le seul à réussir cet exploit ! Trop compliqué pour des q.i de basses catégorie….. Osé critiquer Burton sans en faire mieux même si c est son métier je trouve sa culotté ! Impatiente de retrouver mon film préféré d enfance car même moi à 7 ans j avais compris son humour dark et vrais remplis d humanité dans un monde lugubre !
BURTON EST UN MONSTRE DU CINÉMA…
dumbo était très réussis et vraiment bien fait avec l’esprit Burton …
Alice pareil génial et tout a fait dans son style …
Ceux qui ont trouvé ça moin bien ne connaissent pas grand choses au cinéma et a l’esprit de monsieur Tim Burton …
Ce genre d’article contribue au fait que l’on vient de moins en moins souvent sur votre site … Choisissez une personne qui s’y connait dans le domaine de l’article svp au lieu de raconter ineptie sur ineptie
J’ai toujours aimé les films de Tim burton avec sont humour dark et un peux noir et aussi ça poésie qui lui ai propre à lui-même le monde de Tim burton et vraiment un monde lugubre avec une touche de moqueries sur les choses qui nous font peur et ça j’adore. Pour moi Tim burton est vraiment un cinéaste vraiment talentueux. Donc avant de critiquer il faut d’abord connaître le monde de Tim burton