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L’IA responsable du fiasco promotionnel de Megalopolis ?

Lionsgate se sépare du consultant responsable de la catastrophique dernière bande-annonce de Megalopolis.

Cela aurait pu être le coup de communication de l’année. Il y a quelques jours, Lionsgate dévoilait la nouvelle bande-annonce de Megalopolis réalisé par Francis Ford Coppola. Le cinéaste légendaire y travaille depuis des décennies, mais la réception critique n’a pas vraiment été en sa faveur. Ce qui s’annonce comme son dernier film, son chant du cygne, a été boudé par la presse lors de son avant-première cannoise. Cette situation laisse les sociétés de distribution dans une situation délicate, il leur faut promouvoir le film alors que sa réputation est déjà faite. Lionsgate, qui se charge de l’exploitation du projet sur le territoire américain, pensait avoir trouvé la meilleure manière de rassurer les futurs spectateurs.

En guise d’introduction à ces images inédites, la firme citait des critiques acerbes des précédents métrages du réalisateur. Le Parrain, Apocalypse Now et Dracula, le but était de rappeler que même ses plus grands chefs-d’œuvre n’ont pas été appréciés de tous. Une approche maligne, qui aurait pu porter ses fruits si plusieurs journalistes américains n’avaient pas souligné l’usage de fausses citations.

Alors que la bande-annonce laisse entendre que Pauline Kael a publié une critique assassine du Parrain pour Le New Yorker, la critique a en fait vanté ses mérites sur le papier. Selon des informations récoltées par Variety, auprès de sources proches du dossier, c’est une erreur de vérification du travail d’un consultant en marketing qui est à blâmer. Eddie Egan est un proche collaborateur d’Adam Fogelson, président du groupe Lionsgate, mais a été remercié après cette débâcle. Il a été remercié, après les excuses de la firme et le retrait de la bande-annonce.

L’IA en cause ?

Selon Variety, qui a sollicité l’aide de ChatGPT pour faire éclore des critiques acerbes de plusieurs films de Francis Ford Coppola, ces citations erronées pourraient être le fruit du travail de l’agent conversationnel. Le média américain avance que les “réponses fournies étaient étonnamment similaires aux citations incluses dans la bande-annonce”. Si Lionsgate et Eddie Edgan se refusent à tout commentaire, ce n’est pas la première fois que le recours aux intelligences artificielles fait débat à Hollywood. On se souvient encore de la levée de boucliers qu’avait suscitée le générique de Secret Invasion, dont une majeure partie avait été développée à l’aide de générateurs d’images.

Quoi qu’il en soit, le rendez-vous avec Megalopolis est pris pour le 25 septembre prochain. Pour rappel, le film évolue dans un univers futuriste inspiré de l’époque romaine. La ville de New Rome est face à un défi majeur et doit se reconstruire après un événement cataclysmique. Deux choix s’offrent à la population, la modernité incarnée par César Catilina et le statu quo régressif proposé par Franklyn Cicero. Adam Driver, Giancarlo Esposito et Nathalie Emmanuel sont à l’épicentre du récit.

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1 commentaire
  1. Stop ! L’IA n’est responsable de rien. L’humain est le seul responsable de l’exploitation qu’il en fait.

    Écrire “L’IA responsable du fiasco promotionnel de Megalopolis ?”, c’est comme écrire “La hache responsable de la coupe d’un arbre ?”. Ça n’a aucun sens.

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