Les aventures du Roi des Singes ont déjà séduit les foules sur toutes les plateformes depuis la sortie de Black Myth : Wukong, le blockbuster du studio Game Science. Avec plus de dix millions de ventes sur les trois premiers jours, le jeu se positionne déjà comme l’un des titres phares de l’année, grâce à ses combats dynamiques mais aussi et surtout grâce à ses environnements somptueux qui exploitent brillamment les capacités du moteur Unreal Engine 5.
Mais aussi sublimes soient-ils, ces décors ont tout de même laissé un arrière-goût amer à certains joueurs qui ne disposent pas d’une machine suffisamment puissante pour jouer avec toutes les options graphiques poussées au maximum. Sur des plateformes communautaires telles que Reddit, une partie du public se plaint de saccades particulièrement frustrantes qui les empêchent de s’immerger dans cette adaptation des Pérégrinations vers l’Ouest.
Heureusement, des technophiles de tous horizons sont venus à la rescousse de la communauté ces derniers jours en publiant des guides d’optimisation à destination des joueurs PC. Nous vous proposons donc un résumé de ces contributions qui expliquent comment ajuster vos paramètres graphiques afin de jouer dans de bonnes conditions.
Ray-Tracing : tout ou rien !
La première information déterminante vient de Digital Foundry, une organisation spécialisée dans l’analyse technique du hardware et du software destiné au jeu vidéo. En décortiquant l’intégration ray-tracing dans Black Myth : Wukong, ses équipes sont parvenues à une conclusion particulièrement tranchée : l’implémentation est malheureusement assez bancale et limite grandement les options de l’utilisateur.
En effet, les différents types d’effets de lumière ont tous été compactés et ne peuvent pas être ajustés individuellement, ce qui affecte fortement la scalabilité du ray-tracing. Il donne de superbes résultats lorsqu’il est poussé à fond, mais devient vite assez catastrophique dès que l’on abaisse un tout petit peu le curseur, avec l’apparition de nombreux artefacts visuels qui nuisent à l’expérience. En d’autres termes, si vous ne disposez pas d’un PC très haut de gamme capable d’encaisser le ray-tracing en qualité maximale, vous n’aurez tout simplement intérêt à l’activer, et mieux vaut s’en passer complètement.
Le piège de la qualité Cinématique
Pour ce qui est du reste des paramètres, la plupart de ces rapports sont globalement unanimes sur un point en particulier : la qualité Cinématique est à proscrire en cours de jeu. Elle doit être réservée à ceux qui veulent s’essayer au mode Photo, car le bénéfice en termes de qualité n’est pas assez marqué pour justifier l’impact souvent substantiel sur les performances.
Dans l’archimajorité des cas, l’idéal est donc d’opter pour la qualité Elevée ou Très élevée sur la majorité des paramètres — à quelques exceptions près.
Priorité aux ombres et aux textures
La première, c’est la qualité des textures. Même si l’impact sur les performances n’est pas négligeable, le bénéfice est immédiatement visible dès que l’on passe en qualité Très élevée. C’est de loin l’option qui a le plus d’impact, et tous les analystes recommandent donc de choisir cette option dans tous les cas. Et ce même si votre machine flirte dangereusement avec le minimum recommandé, quitte à faire quelques concessions sur d’autres paramètres.
Même chose pour les ombres : presque tous les testeurs recommandent le même niveau de qualité, à savoir Elevée. En effet, le gain de qualité n’est généralement pas assez important pour justifier le passage en Très élevé, quelle que soit la machine, mais descendre plus bas a tendance à impacter fortement l’apparence du jeu.
L’illumination globale et la distance de rendu, les cibles prioritaires
Pour compenser et gagner en performances, il convient plutôt de jouer sur trois paramètres en priorité. Le premier, c’est la qualité des cheveux et des fourrures. Pousser cette option à fond produit de superbes résultats, mais l’impact sur les performances à chaque palier est si important qu’il peut être difficilement justifiable en fonction de votre configuration.
Le deuxième, c’est l’illumination globale. Son impact sur l’apparence est substantiel, mais beaucoup moins que celui des ombres, par exemple — en particulier pour ceux qui ne jouent pas en très haute résolution. Dans la mesure du possible, évitez tout de même l’option Basse, qui désactive complètement le système d’illumination Lumen et altère dramatiquement l’apparence du jeu. Malgré cette nuance, c’est donc une cible prioritaire lorsqu’il s’agit de sabrer un paramètre si votre machine a du mal à suivre.
C’est d’autant plus vrai à cause de sa relation directe avec un autre paramètre, la distance de rendu. Plus cette dernière est élevée, plus l’impact de l’illumination globale (et des autres paramètres dans une moindre mesure) augmente rapidement. Il est particulièrement intéressant de l’abaisser ; avec une distance de vue relativement faible, il est possible de maintenir une qualité d’image très impressionnante pour les protagonistes du jeu avec du matériel plutôt modeste, même si cela aura forcément un impact sur les somptueux décors concoctés par Game Science.
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