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Le remake de Ranma ½ confirme sa sortie française sur Netflix

Plus de 30 ans après sa diffusion en France, l’anime culte des années 90 s’offre un revival inattendu mais plus que bienvenu.

Décidément, la tendance est à la nostalgie chez les grands studios d’animation japonais. En moins d’un mois, les équipes de MAPPA viennent d’annoncer deux projets tirés de licences cultes des années 80 et 90. Nous apprenions le développement d’un long-métrage Lady Oscar (aussi connu sous le nom de La Rose de Versailles) il y a deux semaines à peine, et voilà que le géant de l’animation s’attaque désormais à Ranma ½. La première adaptation du manga de Rumiko Takahashi faisait son apparition sur les ondes françaises en septembre 1992 dans la programmation du légendaire Club Dorothée. Rediffusé à maintes reprises au cours de la décennie suivante, le grand classique va enfin profiter d’une version moderne amplement méritée.

Tout comme dans Lady Oscar, le traitement des normes de genre dans Ranma ½ en font une œuvre en avance sur son temps. Pour les plus jeunes lecteurs qui n’auraient pas connaissance des tenants et aboutissants de ce manga, il est ici question d’un jeune lycéen qui passe d’un genre a l’autre au contact de l’eau froide. Sans surprise, cette particularité est source de nombreux quiproquos et autres gags qui font de Ranma ½ une comédie romantique pour le moins atypique. La nouvelle version signée MAPPA souhaite offrir une seconde vie à cette histoire mémorable à l’aide de visuels modernes mais respectueux du style de l’époque.

Un remake qui fait honneur à l’original

Après un premier trailer japonais diffusé en juillet dernier, alors accompagné d’une date de sortie nippone, la sortie française du remake se précise. Grâce au partenariat établi avec Netflix, cette nouvelle version de Ranma ½ sera diffusée chez nous en même temps qu’au Japon, dès le 5 octobre prochain. La première bande-annonce du retour de Ranma ½ est pleine de bonnes surprises.

Au commande de cette nouvelle adaptation, les aficionados de japanimation seront ravis de retrouver Konosuke Uda, un réalisateur connu pour son travail sur One Piece et DAYS. Du côté des comédiens de doublage, MAPPA et Netflix nous promettent le retour des interprètes originaux de Ranma et Akane. Espérons qu’il en soit de même en VF pour une dose supplémentaire de nostalgie.

Cette version 2024 du classique a donc tout pour plaire aux fans de la première heure, mais ne manquera pas d’attirer l’attention d’un nouveau public. Après son travail sur L’Attaque des Titans et Vinland Saga pour ne citer qu’eux, MAPPA est aujourd’hui l’un des studios les plus populaires de l’industrie (si ce n’est LE plus populaire). Il est donc peu probable que ce remake ne coche pas toutes les cases d’un succès garanti. Rendez-vous à l’automne prochain pour le verdict.

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6 commentaires
  1. Franchement, j’ai du mal à voir l’intérêt.
    Le remake de Lamu manque clairement de la touche de folie des 80’s.
    La bande-annonce pour celui de Ranma 1/2 ne montre qu’une ré-animation sans plus-value de la série des 90’s. Certes, cette dernière a perdu en qualité et intérêt au fil de ses 161 épisodes et autres OAV-films mais c’est normal (encore que les films et OAV vieillissent bien mieux).
    J’espère au moins des histoires inédites… et que ça permettra une ressortie des OVA et films des 90’s.

  2. @Hectopussy : effectivement, on ne voit pas trop l’intéret, sauf si on le regarde sous l’angle de la propagande LGBT. Un garçon qui se transforme en fille

    Histoire de biberonner nos enfants à cette idéologie dès leur plus jeune âge, afin qu’ils trouvent cela “normal” en grandissant

  3. Qu’ils trouvent “normal” en grandissant, que derrière cette idéologie les personnes concernées restent des êtres humain avant tout

  4. Vous avez oublié Sailor Moon dans votre article qui fait son retour sur Netflix en reboot. Avec DragonQuest No Dai ce sont les seuls trois mangas vraiment intéressants dans la seconde moitié de la décennie du Club Dorothee. Il y a aussi Kinnikuman (Muscleman) qui fait aussi son retour sur Netflix.

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