L’Apple Vision Pro est vendu 3499 € par la marque à la pomme. De son côté le groupe Meta commercialise le Quest 3 à 500 euros. Avec un tel écart, il est quasiment impossible de comparer les deux produits. S’ils sont dessinés pour les mêmes usages (ou presque), ils n’y répondent pas du tout de la même manière.
Pour offrir une résistance plus sérieuse à l’Apple Vision Pro, le groupe Meta devrait commercialiser un casque plus cher, plus complet, tourné sur la bureautique plutôt que les loisirs. Si ce projet a bien existé dans les couloirs de l’entreprise, il aurait été abandonné il y a quelques jours, faute de résultats.
Comme le rapporte le média The Information, le groupe Meta a commencé à travailler en novembre 2023 sur un nouveau casque de réalité virtuelle. Le projet a été connu en interne sous le nom de « La Jolla ». Mais plus de 9 mois après le début des recherches, le comité exécutif du groupe aurait décidé de mettre fin à ce programme.
Toujours selon The Information, une réunion durant ce mois d’août avec notamment Mark Zuckerberg et Andrew Bosworth, le directeur de la technologie de Meta, aurait scellé le sort du programme de développement. Meta va continuer de produire des casques de réalité virtuelle, mais l’ambition de concurrencer Apple sur son terrain n’est plus là.
La Jolla : un Apple Vision Pro à 1000 € ?
Si l’on ne connaîtra sûrement jamais en détail les plans de Meta pour ce casque de réalité virtuelle premium, plusieurs sources porches de la marque ont assuré que « La Jolla » était composé d’écrans OLED tout comme l’Apple Vision Pro. Le casque aurait également accueilli des technologies de suivi de regard, mettant ainsi fin aux contrôleurs manuels des casques de la marque.
Malgré ces efforts technologiques importants, Meta aurait gardé l’ambition de contenir le prix de « La Jolla » sous les 1000 $. Un pari très compliqué à tenir quand on sait qu’Apple ne fait pas des marges énormes sur l’Apple Vision Pro, pourtant vendu à plus de 3000 euros.
La fin du projet « La Jolla » serait donc plutôt liée à des questions de coûts de fabrication, notamment des écrans, plutôt qu’à des soucis techniques rencontrés par la marque au cours du développement de l’appareil. À l’inverse d’Apple qui ne semble avoir donné aucune limite financière à ses chercheurs, Meta a toujours réfléchi avec les chiffres en tête.
Une méthode de travail différente qu’il explique aussi par les derniers mois compliqués de l’entreprise. Pour rappel, le groupe Meta a perdu beaucoup d’argent avec le développement de son monde virtuel, le Metavers. Un projet porté par Mark Zuckerberg qui coûte des millions de dollars toutes les semaines, sans rien rapporter ou presque.
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