Pas de vacances pour les pirates informatiques et les arnaques en tous genres. Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, c’est une nouvelle technique bien rodée qui vient d’apparaître sur les réseaux sociaux. Sa cible : les parents angoissés à l’idée que leur chère tête blonde se retrouve sans ses camarades préférés en septembre.
Vos données prises pour cible
Cette fois, ce n’est pas votre compte bancaire qui est visé, mais vos données personnelles. En jouant sur la curiosité des parents, certaines plateformes comme VoirMaClasse.com et RevealClasse.fr promettent aux internautes de connaître en quelques clics la composition de classe exacte de leur enfant. En échange, il suffit de compléter un formulaire mentionnant le prénom, le nom et la date de naissance de votre enfant, ainsi que le nom de l’établissement et vos coordonnées de contact. Rien de très suspect donc à première vue. Il est ensuite demandé de “prouver que vous n’êtes pas un robot‘ en cliquant sur plusieurs liens, et en remplissant à nouveau des formulaires de contact.
Vous voyez l’entourloupe venir, il ne s’agit pas d’un véritable outil qui vous permettrait de connaître en avance la composition de classe de votre enfant, mais bien d’une arnaque. La raison est simple, nous explique le ministère de l’Éducation nationale : il est matériellement impossible de connaître en amont les composition de classe. Les instituteurs ne sont pas tenus de fournir de listes officielles avant la rentrée scolaire. De plus, même si ces dernières existent en interne, elles sont vouées à changer jusqu’au dernier moment. Un désistement, une arrivée imprévue ou un enseignant qui obtient sa mutation durant l’été… même si de telles listes existaient (ce qui n’est pas le cas), elles ne seraient pas fiables.
De plus, cela contreviendrait gravement au respect de la vie privée de personnes mineures. S’agissant “d’informations confidentielles“, il semble en vérité peu probable qu’un établissement accepte de monnayer ces données sensibles (nom, prénom, date de naissance et établissement scolaire) à une plateforme extérieure.
Que risque-t-on vraiment ?
Avec un habillage officiel et des codes identiques à ceux utilisés par le gouvernement sur Internet, ces plateformes ont tout pour tromper leur audience.
Dans le meilleur des cas, ces sites frauduleux sont des liens d’affiliation, qui permettront à des personnes mal intentionnées de récupérer de l’argent à chaque fois qu’un internaute trop curieux est redirigé vers un lien partenaire. Attention toutefois, il est aussi possible que ces derniers pointent “vers des arnaques sans que vous n’obteniez l’information attendue“, alerte Signal-Arnaques sur son site officiel.
Que faire si vous êtes déjà tombés dans le panneau ?
Vous avez été trop curieux, et que vous avez déjà entré vos données sur ce type de plateformes frauduleuses, pas de panique. La solution la plus efficace reste de vous rapprocher de votre gendarmerie pour signaler un risque d’usurpation d’identité. Si vous avez fourni vos données bancaires, faites immédiatement opposition auprès de votre banque. S’il ne s’agit “que” de vos coordonnées, il faudra rester à l’affût d’un mail suspect, qui pourrait diriger vers des arnaques plus importantes.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Sélection naturelle, avant c’était la nature et le physique, maintenant c’est la même mammifère entre soit et l’intelligence.
Belle évolution de l’humanité, promet de grande chose dans le futur…
Il est regrettable que des individus comme celui-ci, qui plus est, un raciste, ressentent le besoin de commenter chaque article sans rapporter de contribution constructive à l’article.
La gueule du multicompte qui ne fait qu’un copié/collé de ces pove com moisie.
Gros bisou je t’aime aussi qui que tu sois voir juste un bot à 2 balles.^^