Et si le passage à l’an 2000 avait (vraiment) viré au cauchemar ? À la fin des années 1990, l’informatique mondial est dans l’impasse. Les systèmes ont été bâtis autour de date à deux chiffres, et le basculement dans un nouveau millénaire aurait pu faire naître le chaos. Avant que ne sonnent les douze coups de minuit, le 31 décembre 1999, un vent de panique souffle sur les entreprises du globe et les particuliers. Finalement, grâce à l’anticipation des ingénieurs, cette nouvelle année aura des conséquences mineures… pas dans le premier film de Kyle Mooney qui vient de s’offrir une bande-annonce.
En collaboration avec A24 — studio à qui l’on doit Hérédité et Everything Everywhere All At Once — le réalisateur entend s’amuser avec ce moment clé de l’histoire moderne. Il s’agira de suivre deux lycéens qui s’invitent à une soirée pour célébrer le passage à l’an 2000. L’un d’eux a un objectif, séduire la fille qui lui plaît et faire de cette nuit, une nuit de folie. Ils ne vont pas être déçus du voyage. Quand le mois de janvier 2000 pointe le bout de son nez, l’électronique se rebiffe et le monde plonge dans le chaos. L’apocalypse est en marche et peu en sortiront indemnes.
Un Tamagotchi tueur
Y2K s’annonce comme un bonbon nostalgique, qui ne lésinera pas sur les références à la fin des années 90. On peut d’ailleurs apercevoir quelques éléments qui prêtent à sourire. Le bruit d’un modem 56k, un Tamagotchi tueur et un immense robot avec une tête de TV cathodique, pas de doute, on est bien en l’an 2000. Le réalisateur Kyle Mooney est à l’écriture du scénario aux côtés d’Evan Winter. Devant sa caméra, Jaeden Martell (Defending Jacob), Rachel Zegler (West Side Story), Julian Dennison (Deadpool 2) incarnent les trois personnages principaux. Eduardo Franco, que l’on a aperçu dans Stranger Things, ainsi que Lachlan Watson et Daniel Zolghadri. Le réalisateur Kyle Mooney apparaîtra aussi à l’écran, pour un rôle mineur.
Le rendez-vous est pris pour le mois de décembre prochain aux États-Unis. Il faudra patienter encore un peu pour découvrir ce qu’il en sera pour la France. La période des fêtes de fin d’année semble la plus propice. Reste à voir si le public sera au rendez-vous, pour cette proposition à mi-chemin entre Supergrave et Terminator. Le film a été montré à quelques chanceux aux États-Unis et affiche actuellement un score de 60% de critiques positives parmi 60 avis. Si la critique parait divisée, on peut espérer qu’A24 fasse honneur à sa réputation de studio singulier dans l’industrie.
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