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Ubisoft licencie encore du personnel

Le studio français Ubisoft licencie 45 personnes de ses studios américains. Les projets de la firme sont-ils en péril ?

Si vous pensiez que l’hécatombe dans le monde du jeu vidéo était terminée, détrompez-vous. Ubisoft nous prouve aujourd’hui que le marché de l’emploi dans ce secteur n’a jamais été aussi précaire qu’actuellement. Le studio français officialise 45 nouveaux licenciements, touchant principalement ses locaux aux États-Unis. Ubisoft San Francisco et Red Storm Entertainment subissent les frais d’une restructuration de leurs équipes.

Pour rappel, ces deux entités s’occupent de titres comme XDefiant, Rocksmith ou encore les différentes saga Tom Clancy (Rainbow Six Siege, Ghost Recon, etc). Interrogé par le média IGN, un porte parole de la firme déclare :

Cette décision difficile mais nécessaire a été prise pour aligner les organisations de ces studios avec leurs futurs objectifs commerciaux et de développement. Nous nous engageons à fournir un soutien complet aux personnes concernées, y compris des indemnités de départ et une aide à la carrière, et nous les remercions pour leurs nombreuses contributions à Ubisoft.

Ce n’est pas la première fois que les employés du studio sont touchés de plein fouet par la crise du jeu vidéo. Depuis novembre 2023, ce sont plus de 260 postes qui ont été supprimés. Le départ d’une masse salariale conséquente qui a été étalée sur plusieurs mois pour ne pas affoler ceux qui suivent l’industrie de loin. Les licenciements au sein de Red Storm Entertainment pointaient d’ailleurs déjà le bout de leur nez depuis le mois de mai, moment auquel Ubisoft a annoncé l’annulation du jeu mobile Tom Clancy’s The Division Heartland.

Des annulations ou reports à prévoir ?

Cela aura évidemment des conséquences en interne sur la répartition des jeux ou encore l’ambition de certains autres projets. On ne sait pas encore quels départements sont les plus touchés, qu’il s’agisse de la programmation, de la création artistique, ou des métiers de gestion administrative.

Quoi qu’il en soit, personne ne sait ce qu’a prévu Ubisoft après la sortie d’Assassin’s Creed Shadows. Après sa période de trouble, l’entreprise a annoncé plusieurs jeux qui ont toujours eu pour but de redresser la barre. Ces derniers ont ou plus (Prince of Persia : The Lost Crown, Avatar Frontiers of Pandora) ou moins (Skull and Bones) de succès dans leur mission, et l’espoir du studio repose désormais sur les épaules fortes et stables de Star Wars Outlaws et Assassin’s Creed Shadows. Une fois que le dernier de ces jeux sera sorti, en novembre de cette année, nul ne sait de quoi sera fait le futur d’Ubisoft.

Plusieurs projets connexes sont toujours en route, telles que les adaptations de ses franchises vidéoludiques en séries et en films, chez divers diffuseurs bien que Netflix soit le collaborateur principal de toute l’opération. On ne peut qu’imaginer les titres qui seront prochainement annoncés, comme un prochain opus de Just Dance ou encore la suite d’Assassin’s Creed, sur consoles, PC et mobiles.

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1 commentaire
  1. Pfff, certain qu’ils licencient des pauvres programmeur mal payé afin de conserver les cadres dirigeants payé à prix d’or alors qu’ils ne servent souvent à rien. C’est le signe d’une fermeture dans un futur proche.
    Un employé bien dirigé, c’est une poule aux œufs d’or, et si ce n’est pas le cas, c’est la faute de ces soi-disant managers/cadres dirigeants. Et bien souvent, des mauvais managers/cadres dirigeants sont de vrais boulets de plomb pour la croissance de l’entreprise, car ils coutent très cher et ne rapportent jamais rien de par eux-mêmes, et en plus, ils ne comprennent souvent rien à ce qu’ils dirigent et ils utilisent de leur autorité pour prendre de mauvaises décisions.
    Dans ces grosses entreprises, il y a ceux qui sont compétents, les faiseurs, et il y a ceux qui font de la politique, les faignants.
    Et ce sont quasiment toujours ceux qui font de la politique qui font renvoyer les faiseurs, raison pour laquelle la boite ferme assez vite après.

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