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Avec son vélo Styx, ce jeune inventeur français a toutes les chances d’impressionner aux James Dyson Awards

Axel Ladaique, jeune inventeur français, a développé un vélo unique en son genre qui se situe entre le vélo traditionnel et le vélo à assistance électrique. Le deux-roues se distingue surtout par l’utilisation de supercondensateurs pour récupérer et réutiliser l’énergie perdue lors du freinage et des descentes. Le projet participe au prestigieux concours James Dyson Award.

Le vélo d’Axel Ladaique se différencie des traditionnels VAE en remplaçant la batterie par des supercondensateurs. L’objectif principal est de récupérer l’énergie habituellement dissipée lors du freinage et des descentes, pour la réutiliser dans les moments où le pédalage devient plus difficile, comme lors des montées ou des démarrages. Ce mécanisme, qui utilise un bloc faisant office de moteur et de générateur de courant électrique, présente plusieurs avantages.

Les supercondensateurs au travail

Contrairement aux batteries lithium, les supercondensateurs offrent un rapport puissance-volume bien plus élevé et ne contiennent pas de métaux comme le lithium, le cobalt ou le nickel, ce qui les rend plus durables et plus faciles à recycler. Ce vélo est un compromis entre le VAE, avec ses besoins en recharge et ses batteries polluantes, et le vélo traditionnel, souvent jugé pénible à pédaler (soyons honnête), comme l’explique Axel Ladaique.

Grâce à cette technologie, le vélo — baptisé Styx — se veut plus durable, avec une durée de vie estimée à environ 15 ans, plus écologique et sans besoin de recharge externe puisqu’il n’utilise que l’énergie récupérée lors des freinages.

Styx Prototype
Le prototype envoyé aux James Dyson Awards. © Axel Ladaique

Le système de récupération d’énergie est au cœur du véhicule. Lors des phases de décélération, le frein moteur activé par un mécanisme spécifique transforme l’énergie cinétique en électricité, qui est ensuite stockée dans les supercondensateurs. Ces derniers sont capables de restituer cette énergie au moment opportun, ils offrent ainsi une assistance au pédalage dans les situations difficiles.

Le jeune inventeur a d’ailleurs réussi à récupérer environ 20 % de l’énergie générée lors des freinages et des descentes. Fort de ces résultats encourageants, l’inventeur travaille actuellement sur un second prototype, plus abouti, visant à améliorer l’efficacité de récupération d’énergie à hauteur de 40 %. Ce nouvel essai, plus léger et doté de capteurs supplémentaires, vise à se rapprocher d’un produit fini, capable de rivaliser avec les VAE actuels tout en proposant une alternative plus écolo.

Contrairement aux VAE, le Styx ne nécessite pas de recharge via le réseau électrique, ce qui réduit ainsi son impact écologique global. De plus, les supercondensateurs, par leur durabilité et leur facilité de recyclage, sont un choix judicieux pour ceux qui cherchent à minimiser leur empreinte environnementale tout en bénéficiant d’un vélo performant et confortable.

Axel Ladaique a déjà présenté un premier prototype de ce vélo lors du concours d’inventions James Dyson Award. Bien que ce proto soit encore loin d’être opérationnel dans des conditions réelles, il constitue une preuve de concept.

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10 commentaires
  1. « entre le VAE, avec ses besoins en recharge et ses batteries polluantes, et le vélo traditionnel, souvent jugé pénible à pédaler (soyons honnête) »

    Les bobos écolo sont de sortie, mais êtes vous bien sérieux d’écrire : « avec ses batteries polluantes » « vélo traditionnel souvent jugé pénible » alors que vous avez peut être un VAE ?

    Autant la recup d’énergie par le freinage, bravo. Autant votre point de vue écolo bobo désolé d’être vif mais le monde s’en cogne totalement, soyez pragmatique.

    Est ce qu’un VAE est optimal pour rouler de la vélo route sur +100 bornes ? Non. Est ce qu’un VAE est pratique pour les trajets du quotidien ? Oui. Il va falloir stopper avec ce truc des batteries polluantes. Oui le cycle de vie d’une batterie a un impact environnemental, mais est ce qu’on ne peut pas améliorer cet impact au lieu de toujours faire du greenwash?

    c’est franchement désagréable à lire ce genre d’article, quand je vois le nombre de personnes qui utilisent des VAE. Arretez de toujours vouloir influencer les choix des gens en les culpabilisants.

    1. Bon, vous avez globalement raison, mais n’oublions pas que les VAE ont souvent des batteries non standard, non amovibles, ou autres joyeusetés. Et je vous rejoins qu’il est mille fois préférable que les gens se déplacent en VAE qu’en voiture électrique de 3 tonnes pour leurs trajets du quotidien..

    2. Quel commentaire Moi je suis intéressé par cela, un vélo un peu assisté et moins polluant. On se fout au contraire de votre avis sur l’idéologie des gens ainsi que de votre étiquetage clivant et cassant.

    3. Commentaire Twitterrien, clivant et plein de colère.
      Oui les batteries sont polluantes. Ça reste 100 fois mieux qu’une voiture tout de même. Pas de culpabilisation. On fait tous de notre mieux. Restons positifs !

      1. Vous n’avez retenu juste que ce que vous vouliez. A aucun moment je n’ai été clivant bien au contraire.

        Relisez bien et vous verrez que le coté vlivant vient bien de l’article. Mais comme aujourd’hui l’interprétation est maître à défaut du concret et du pragmatique, cela engendre des commentaires dénués de sens comme le votre

  2. Pourquoi n’utilise t on pas déjà les super condensateur ? Le prix est délirant ?!
    Fin de cette jolie parenthèse.
    Peut être qu’un pitch bien monté bluffera Bill Gates, ça sera pas la première fois pour lui…

    1. Il en faut aussi pour les gens ayant certains soucis médicaux ou tout simplement âgés nyant plus trop les jambes mais je vous rejoins à 100%

Les commentaires sont fermés.

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