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Variole du singe : une urgence de santé publique internationale pourrait être prononcée dès demain

L’épidémie prend de l’ampleur, et touche désormais plusieurs pays jusqu’à présent épargnés.

Ce mercredi 14 août prochain, le président de l’Organisation mondiale de la Santé convoquera un comité d’urgence exceptionnel. Objectif : déterminer si oui ou non, l’épidémie de variole du singe qui touche constitue une “urgence de santé publique de portée internationale“.

L’annonce, formulée samedi 10 août dernier, entend trancher une bonne fois pour toutes sur la situation. L’épidémie de mpox pourrait ainsi être estampillée du plus haut niveau d’alerte sanitaire, détaille un message publié sur X par Tedros Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS : “Le Comité me fera part de son avis sur la question de savoir si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Il me conseillera sur les recommandations temporaires visant à mieux prévenir et réduire la propagation de la maladie et à gérer la réponse de santé publique mondiale“.

Seul le chef de l’OMS est en mesure de prendre la décision de déclarer ou non une urgence de santé publique de portée internationale, sur conseil du Comité d’urgence. L’agence de santé de l’Union africaine Africa CDC avait de son côté annoncé qu’elle envisageait “probablement” de déclarer la semaine prochaine “une urgence de santé publique” face à l’épidémie.

La variole du singe, c’est quoi ?

Apparue dans les années 1950, chez le singe, puis dans les années 1970 chez l’Homme avec le premier cas de transmission animal-humain, la variole du singe aussi surnommée monkeypox ou mpox se caractérise par des “éruptions cutanées, qui commencent souvent sur le visage puis peuvent s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux“, détaille la Direction générale de la santé (DGS) dans une note adressée aux soignants en mai 2022. Elle se transmet par contact direct avec des animaux infectés, mais aussi via le contact de fluides corporels, de lésions cutanés, ou de surfaces contaminées.

En 2022, la variole du singe avait connu une première épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2 dans une centaine de pays, principalement d’Afrique. L’OMS avait alors déclaré l’alerte maximale en juillet 2022, puis l’avait levée moins d’un an après, en mai 2023. L’épidémie avait fait environ 140 morts sur 90 000 cas déclarés.

Cette nouvelle souche du virus, détectée en République Démocratique du Congo en septembre 2023 et baptisée clade 1b laisse de nouveau planer le risque d’une propagation à grande échelle, avec des symptômes plus graves que les mutations précédentes, et environ 511 décès pour 14 000 cas signalés.

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