La nouvelle génération de PC ARM qui est en train de déferler sur le marché se distingue notamment par ses performances énergétiques de premier plan, au grand dam d’Intel dont les puces excessivement gloutonnes ne peuvent absolument pas rivaliser avec les Snapdragon X sur ce terrain. Mais ces machines pourraient bientôt revendiquer autre avantage plus que significatif : elles pourraient bientôt être proposées à des tarifs extrêmement alléchants.
C’est en tout cas ce que laisse entendre Cristiano Amon, PDG et Président de Qualcomm, l’entreprise derrière ces nouvelles puces à qui toute l’industrie prédit un avenir radieux. « Au moment de se tourner vers 2025, en plus de notre grand succès au niveau du design, la feuille de route de notre série X va s’étendre pour intégrer des ordinateurs avec des tarifs inférieurs à 700 $ », a-t-il déclaré lors du dernier bilan trimestriel de la firme cité par The Verge.
Pour référence, ces 700 $ représentent un peu moins de 650 € au taux de change actuel. Et il faut admettre que la perspective de voir débarquer des machines sous Snapdragon X à ce prix est très enthousiasmante. En effet, les Snapdragon X Elite font à peu près jeu égal avec les puces M3 du MacBook Air d’Apple, si l’on fait abstraction des performances GPU. Certes, d’éventuels modèles à prix cassés n’auront probablement pas droit à ce modèle, le plus haut de gamme de cette nouvelle famille. Mais il faut relativiser cette différence tarifaire, puisque les excellents PC de la Pomme restent significativement plus chers ; aujourd’hui, le Mac Book Air 13” avec puce MC démarre à 1299 €, soit le double du tarif annoncé par Amon.
Qualcomm sur la voie royale ?
Plus qu’un vrai engagement au niveau des prix, il faut donc interpréter cette sortie comme une déclaration d’intention. Qualcomm semble bien décidé à dominer tout un segment du marché en alimentant des ultrabooks au rapport puissance/autonomie/prix quasiment imbattable dans l’écosystème Windows, et il sera intéressant de voir quels résultats cette initiative va produire.
En effet, il convient de rappeler que ces machines ARM sous Windows sont encore assez balbutiantes. La première génération vient à peine de montrer le bout de son nez, et on peut s’attendre à des améliorations substantielles au fil des années. À moins qu’Intel et AMD ne frappent un énorme coup, respectivement avec leurs nouveaux processeurs Lunar Lake et Strix Point, Qualcomm aura sans doute une vraie carte à jouer à moyen terme.
Amon semble en tout cas confiant, et s’attend à ce que son entreprise devienne l’un des « principaux fournisseurs de puces » de l’écosystème portable. Pour en avoir un avant-goût, nous vous rendez-vous à l’IFA qui ouvrira ses portes en septembre prochain.
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