Les journées au parc d’attraction font partie des activités incontournables de l’été. Mais c’est aussi en cette période de grandes vacances scolaires qu’une visite peut se montrer la plus fastidieuse. Outre le soleil qui frappe (trop) fort, les files d’attente paraissent interminable lorsque des visiteurs des quatre coins du monde profitent de leurs congés estivaux pour organiser leur sortie au même moment. En tant que première destination touristique d’Europe, Disneyland Paris est assurément le parc européen souffrant le plus lourdement de cette tendance. En juillet et en août, une expédition dans ce royaume magique peut rapidement prendre des airs de calvaire.
Personne n’a envie d’attendre plus d’une heure derrière la taule de Space Mountain ou dans la file labyrinthique de Big Thunder Mountain qui font tout deux office de fournaise. Si les coupe-file Disney Premier Access deviennent habituellement indispensables à cette période de l’année pour profiter pleinement d’une journée, l’été 2024 s’annonce atypique dans la destination francilienne de Mickey Mouse. Alors que les Jeux Olympiques battent leur plein dans la capitale parisienne, la logique voudrait que le parc d’attraction soit plein à craquer. Pourtant, il semblerait que la célébration sportive ait eu l’effet opposé puisque Disneyland Paris paraît presque aussi vide qu’en basse saison.
Quand la crainte joue en la faveur des visiteurs
Durant ces longs mois ayant mené à l’inauguration des Jeux Olympiques de Paris 2024, toutes les mises en garde concernant la surpopulation des transports en commun et les difficultés de circulation dans la région semblent avoir effrayé les français plus qu’il ne le fallait. Tandis que les irréductibles parisiens restés sur place constatent que la catastrophe annoncée n’est pas aussi terrible qu’il n’y paraît, beaucoup ont tout de même préféré s’éloigner par précaution. Il semblerait même que ce climat d’incertitude concernant les conditions de tourisme impacte actuellement l’affluence de Disneyland Paris.
Les nombreuses campagnes de promotions attractives de ces dernières semaine donnaient la couleur : le parc n’arrive pas à attirer assez de visiteurs cet été. S’agit-il d’une crainte de s’y rendre en parallèle des JO, d’un impact des travaux actuellement en cours ou bien d’un manque de fond des touristes après avoir depensé une fortune en entrées pour les compétitions olympiques ? Probablement un peu de tout cela, même s’il est impossible de mesurer l’impact réel de ces variables.
Reste que pour cette fin juillet, le parc a affiché des temps d’attente digne d’une journée froide de février. Avec seulement 10 minutes à Space Mountain ou encore 5 minutes à Pirates des Caraïbes, il y a de quoi profiter des meilleures expériences de la destination sans faire la queue. Cette tendance va-t-elle se prolonger jusqu’en août ? Rien n’est moins sûr maintenant que tout le monde constate ce glitch dans la matrice estivale de Disneyland Paris. Toutefois, l’été 2024 sera certainement le dernier à être aussi calme avant l’inauguration prochaine de Disney Adventure World et du Royaume d’Arendelle.
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