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On a vu Batman Caped Crusader : retour grandiose pour le Chevalier noir

Sombre, captivante, pessimiste, la série Batman : Caped Crusader n’a rien à envier à son ainée.

Disponible demain, la série Batman : Caped Crusader voulait s’imposer comme l’héritage spirituel de la série culte de 1992. Avec trois grands noms aux commandes (J.J. Abrams, Matt Reeves et Bruce Timm), et une génération entière de fans prêts à prendre leur shoot de nostalgie, la série promettait d’être grandiose, spectaculaire. Une réinvention du mythe de l’homme chauve souris dans toute sa splendeur, qui fait le pont entre les années 90 et la nouvelle génération initiée par le Batman de Robert Pattinson.

Gotham n’a rien perdu de sa superbe

Dans Batman : Caped Crusader, Bruce Wayne veille sur Gotham City, impuissant face à l’oppression et la corruption qui rongent sa ville. Riche héritier névrosé, le héros endosse l’identité du Chevalier Noir pour combattre le crime et rétablir la justice. Entre méchants iconiques et alliés imprévus, le combat contre le crime a un prix, qu’il faudra bien payer un jour ou l’autre.

Comme à l’époque (et en dépit de ce que voulaient croire nos parents, qui nous collaient devant la série animée à sept ans au milieu des Minikeums), Batman : Caped Crusader se destine à un public adulte et adolescent. Le ton est sombre, et les personnages complexes. Exit les gentils héros et les méchants dichotomiques, chaque protagoniste profite d’une exploration approfondie. Chacun des dix épisodes est une déclaration d’amour aux films noirs des années 1940 autant qu’à l’âge d’or de DC Comics.

Ajoutez à cet élan de modernité le style graphique unique de Bruce Timm et le talent narratif de d’Abrams et de Reeves, et le résultat est dithyrambique. Si Caped Crusader n’est pas une révolution, la série en 10 épisodes reprend tout ce qu’on aimait chez son ainée, quitte à dépasser parfois nos espérances. La psyché de Bruce Wayne en particulier, est mise à rude épreuve. On reconnaît là le travail de Matt Reeves, déjà mis à l’honneur sur le film The Batman, avec une filiation assumée au chef-d’œuvre comics Batman Ego, de Darwyn Cooke.

Batman Caped Crusader
© Prime Video

Une nouvelle ère pour les fans

Déjà initiée par le film de 2021, Batman : Caped Crusader marque le début d’une nouvelle ère pour le Chevalier noir, avec une relecture intense, nuancée, profonde et résolument sombre de son combat contre la pègre de Gotham. Le batverse a décidément de beaux jours devant lui. Après le succès de The Batman et de Joker, une suite des deux opus est prévue. Une série consacrée au Pingouin est également dans les cartons, avec une sortie prévue pour septembre prochain.

De son côté, Caped Crusader a opéré un changement de taille dans sa nouvelle série animée, en féminisant le personnage d’Oswald Cobbelpot, qui devient Oswalda Cobbelpot, mais reste toujours aussi méchante. Une fantaisie qui pourrait prendre de l’ampleur par la suite. Rappelons que la série animée de 1992 a posé les bases de bon nombre de mythes fondateurs dans l’univers Batman. À commencer par la naissance d’Harley Quinn, devenue par la suite l’une des figures les plus emblématiques de la licence DC. Pour le reste, les téléspectateurs pourront retrouver toutes les figures les plus emblématiques de Gotham, portées par un casting vocal de très haut vol (du moins concernant la VO que nous avons pu visionner).

Rendez-vous le 1ᵉʳ août

Plus que quelques heures à attendre avant de découvrir les épisodes de Batman : Caped Crusader sur Prime Video. Réservez votre jeudi, on vous confirme que le résultat est largement à la hauteur de nos attentes. Les fans des années 1990 vont adorer replonger en enfance, avec la sensation de reprendre leur série préférée là où elle s’était arrêtée. Les plus jeunes quant à eux, n’auront plus aucune excuse pour découvrir la grandeur du travail de Bruce Timm, décidément capable de transcender les fans de capes et de batwings, génération après génération.

Découvrir Batman : Caped Crusader

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