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Comment fonctionne (vraiment) la vasque olympique de Paris ?

La vasque olympique flotte tous les soirs dans le ciel de Paris. Elle est visible au sol en journée depuis le jardin des Tuileries. L’accès est gratuit.

Lors d’une cérémonie d’ouverture grandiose, qui n’a laissé personne indifférent, la vasque olympique a été allumée par Teddy Rinner et Marie-José Perrec. Les deux multiples champions olympiques ont mis « feu » à cet anneau de sept mètres de diamètre avec leurs torches.

Mais en réalité, la vasque olympique qui va « brûler » pendant toute la durée de ces Jeux olympiques n’est pas une flamme au sens propre du terme. Construite dans un but écologique, avec le soutien d’EDF, la vasque olympique donne l’illusion d’une flamme, mais il s’agit en réalité d’une solution entièrement électrique.

Concrètement, la vasque olympique est remplie de 40 projecteurs LED. À cela il faut ajouter les 200 buses de brumisation haute pression. Ensemble, ces deux éléments donnent l’effet d’une flamme, sans émettre le moindre gramme de carbone dans l’atmosphère. C’est la première fois que la flamme olympique utilise un tel fonctionnement pour une olympiade.

Une vasque olympique écologique

L’objectif avec la conception de cette vasque olympique était de réduire son empreinte carbone au maximum tout en conservant la grandeur de l’objet. Un pari réussi et magnifié par ce ballon qui monte la flamme à 60 mètres de haut tous les soirs dans le ciel de Paris.

En journée il est possible d’aller au plus près de cette vraie fausse flamme olympique. Elle est posée dans le jardin des Tuileries, en face du Louvre. Pour la voir, il suffit de remplir un formulaire gratuit qui donne accès à un créneau horaire de quelques minutes pour profiter de la flamme.

Tous les jours ce sont ainsi 10 000 personnes qui pourront observer la flamme olympique au plus près. Pour Mathieu Lehanneur, designer de la Vasque des Jeux olympiques de Paris 2024 «cette Vasque absolument inédite incarne tout l’esprit que je voulais donner aux objets olympiques et paralympiques. Légère, magique et fédératrice, elle sera un phare dans la nuit et un soleil à portée de main en journée.»

Une vasque permanente ? 

Après avoir conçu les torches olympiques qui ont fait le tour de la France lors du « relais de la flamme », le designer français Mathieu Lehanneur avait pour mission de concevoir cette vasque de 7 mètres de diamètre pour 30 mètres de haut (avec le ballon). Il semble si fier de son projet qu’il a proposé l’idée de conserver la vasque olympique dans le jardin des tuileries de façon permanente après les Jeux olympiques.

« Je pense qu’il y a une forme d’évidence à ce qu’un ballon se trouve ici » explique-t-il à nos confrères de RMC Sports, défendant l’idée d’une vasque « éternelle » au cœur de Paris. Selon les informations du Journal du dimanche, Mathieu Lehanneur aurait profité d’une rencontre avec plusieurs élus parisiens pour évoquer cette conservation possible de la vasque « flottante » au-dessus du jardin des tuileries.

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5 commentaires
  1. Arrêtez d’utiliser le mot Olympiade à tort et à travers !

    Olympiade, au singulier = période de quatre ans entre deux célébrations successives des jeux Olympiques (de nos jours ou chez les anciens Grecs). Emploi normal et correct.

    Olympiades, au pluriel = jeux Olympiques. Les athlètes médaillés aux dernières olympiades. Emploi critiqué.

  2. Faudrait apprendre à utiliser les bon termes…

    Olympiade, au singulier = période de quatre ans entre deux célébrations successives des jeux Olympiques (de nos jours ou chez les anciens Grecs). Emploi normal et correct.

    Olympiades, au pluriel = jeux Olympiques. Les athlètes médaillés aux dernières olympiades.

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