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Les organisateurs des JO ont fait interdire 25 IPTV pirates

Le comité organisateur ne plaisante pas avec ses droits de diffusion.

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a marqué les esprits, et rayonné à l’international. Depuis vendredi — et même un peu avant pour certaines épreuves — les athlètes rythment le paysage audiovisuel français autant que les rues de Paris. Pour celles et ceux qui n’ont pas pu obtenir de places pour vivre la compétition en live, les chaînes du service public proposent de suivre gratuitement et en direct la plupart des grandes épreuves olympiques. Pour le reste, il faut obligatoirement passer par des canaux payants comme Canal+ et Eurosport. Reste que beaucoup sont tentés de contourner les lois, en optant pour des IPTV pirates plutôt qu’à un bouquet de chaînes premium. Une situation qui ne plaît pas vraiment au comité organisateur.

25 IPTV Pirates bloquées

Le comité organisateur olympique, qui possède les droits d’exploitation audiovisuelle des Jeux de Paris 2024 ont investi trop gros pour perdre la moindre miette du gâteau qui leur revient de droit. Ce 24 juillet 2024, le tribunal judiciaire de Paris a donné raison au CIO (Comité international olympique), au CIP (Comité international paralympique) et au COJOP (le comité d’organisation des Jeux 2024) dans une affaire qui les opposait à plusieurs dizaines d’IPTV illégales. Résultat : les fournisseurs d’accès Internet ont été tenus de bloquer l’accès à 25 sites qui diffusaient illégalement des compétitions sportives. Seul le comité organisateur est détenteur des droits exclusifs d’exploitation des images de l’événement.

Après une première assignation le 15 juillet dernier, le verdict n’a pas tardé à être rendu. Les 25 IPTV mises en causes seront bloquées jusqu’au 8 septembre prochain, avant une éventuelle décision plus radicale susceptible de mener à leur interdiction définitive.

L’affaire ne s’arrête pas là. Après avoir obtenu gain de cause auprès du tribunal de Paris, les cotitulaires des droits peuvent soumettre à l’Arcom, le régulateur des communications, tous les nouveaux sites qui diffusent les compétitions des Jeux sans autorisation. La liste est donc susceptible de s’alourdir, d’autant plus que France Télévisions, diffuseur officiel des JO 2024, a, lui aussi, demandé à Google de déréférencer des centaines de sites pirates, rapportent nos confrères de L’Informé.

Des risques bien réels

Dans les faits, peu d’internautes sont condamnés pour l’usage d’une IPTV. Les autorités préfèrent généralement se concentrer sur les plateformes, en bloquant massivement les services illégaux plutôt que les utilisateurs. Reste que si l’idée est alléchante, elle est aussi illégale. Les contrevenants risquent 5000€ d’amende pour recel de contrefaçon.

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1 commentaire
  1. L’important c’est de participer (ça c’était avant…)

    Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
    Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
    Pas possible que t’en réchappes
    Nous sommes les frères qui rappent tout

Les commentaires sont fermés.

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