Ce 26 juillet, la SAG-AFTRA a officialisé le début d’une grève massive. Après avoir frappé Hollywood de plein fouet l’année dernière, c’est au tour des acteurs de jeux vidéo de rendre le tablier, au moins temporairement. Cela signifie que de nombreux projets vont être mis en berne le temps qu’un accord convenable soit trouvé par les deux parties concernées. Sans doubleur ni acteur pour la motion capture, ce sont des dizaines de jeux qui vont devoir être retardés, voire annulés dans certains cas.
L’avenir de GTA 6 est-il sauf ?
À l’annonce de cette nouvelle, les joueurs se sont rapidement inquiétés pour leurs franchises préférées. Les jeux qu’ils attendent le plus pour cette année, l’année prochaine, ou celle d’encore après, seront-ils impactés par la grève au point de ne pas pouvoir s’en remettre ? Évidemment, l’un des projets que l’on aurait pu penser être en ligne de mire est GTA 6. Développé par Rockstar Games, il ne nous a encore montré que peu d’images, mais il s’agit d’ores et déjà du jeu le plus attendu de la décennie.
Bonne nouvelle, GTA 6 ne devrait pas être touché par la grève des acteurs du jeu vidéo. En effet, un porte-parole du studio l’a confirmé malgré la présence de Take-Two, l’éditeur et la maison-mère du jeu, au sein de la liste des entreprises “boycottées”. Cela est dû au fait que GTA 6 a commencé son développement avant le mois de septembre 2023. Tous les jeux concernés par cette règle ne connaitront pas de changement dans leur processus de création, et les acteurs sont autorisés à continuer de travailler dessus.
L’IA quand tu nous tiens…
On rappelle que la grève ne concerne pour le moment que les personnes dont l’image, la voix ou les performances sont utilisées pour le développement des jeux. La SAG-AFTRA, syndicat des acteurs dans de nombreux domaines, revendique de meilleures conditions de travail, mais aussi et surtout des garanties quant à l’exploitation de l’image des acteurs.
La principale inquiétude demeure l’utilisation de l’IA, capable de cloner apparence et voix avec aise, et d’utiliser le travail des artistes sans leur consentement. Si le syndicat ne cherche pas à arrêter l’utilisation de l’IA, elle cherche à la réguler pour que celle-ci soit faite en accord avec les acteurs concernés, mais aussi qu’elle permette de produire plus ou plus vite, et non de remplacer le travail humain.
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