On vous voit venir. Évidemment que notre mercenaire à grande bouche n’avait pas attendu d’arriver dans le MCU pour avoir droit à sa scène post-générique. Dans le premier film, Wade nous jouait un remake de La Folle Journée de Ferris Bueller. Dans le second, il inscrivait son nom en lettres d’or au Panthéon des meilleures séquences post-crédits en réécrivant son passé, devant et derrière l’écran. Alors si vous croyez que Deadpool & Wolverine n’allait pas jouer le jeu une nouvelle fois, d’autant plus qu’il y a l’héritage Marvel derrière, c’était mal le connaître.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient d’apporter une petite précision. Le film comporte bien une seule scène post-générique, néanmoins une petite surprise s’était cachée au sein même du dit bandeau défilant. Comme pour insister sur la déclaration d’amour à feu le studio 20th Century Fox, le film nous partage un making-of des métrages qui ont permis au genre super-héroïque d’en être là aujourd’hui, avec ses bons comme ses mauvais côtés.
Un hommage à celles et ceux qui ont fait le studio, à celles et ceux qui n’ont pas non plus eu la chance d’avoir une carrière sauvée comme Deadpool le fût pour Ryan Reynolds. Un hommage à toutes ces années où Hugh Jackman a porté les griffes. La vidéo parfaite pour conclure ce chapitre final d’une ère disparue.
Une scène post-générique en feu
Quant à la scène post-générique de Deadpool & Wolverine en tant que telle, elle permet de découvrir la vérité sur les paroles du mercenaire ayant causé la mort de Johnny Storm (Chris Evans). Via un enregistrement, on découvre que le monologue où Deadpool insulte Cassandra Nova en prétendant paraphraser Johnny, ce que ce dernier nie en bloc avant d’être tué pour ces mêmes propos, est réellement les mots du membre des 4 Fantastiques. Même si Deadpool, sachant le moment filmé, le pousse à balancer tout ce qu’il avait sur le cœur. Coupable, mais pas responsable ?
Sur le principe, on comprend que la séquence peut décevoir les fans qui attendaient certainement un nouveau caméo – on espérait Nicolas Cage en Ghost Rider pour notre part – ou une grosse annonce pour la suite du MCU. Toutefois, elle reste fidèle à l’esprit du film : redonner le pouvoir d’un acteur sur un personnage dont il a autrefois porté le costume.
Est-ce que Johnny Storm est comme Captain America, se refusant au langage fleuri, parce qu’il est un super-héros et que c’est toujours Chris Evans chez Marvel ? Non, cette version du héros n’existe plus, n’existera plus et cette non-condition lui offre enfin toute la liberté pour lâcher prise, sachant très bien qu’un autre remplaçant (Joseph Quinn dans le prochain Quatre Fantastiques) se prépare déjà dans les couloirs de Disney. Est-ce que c’est Johnny Storm qui s’exprime ? Est-ce que c’est Chris Evans ? Les deux mon capitaine, dans un ultime acte de rébellion flamboyant contre qui voudrait faire oublier cette Torche Humaine.
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