Au sein de la saga Alien — comme bien d’autres — il y a du très bon, du bon, du mauvais et… du très mauvais. Si Le Huitième Passager reste une référence du cinéma de genre et du récit d’enfermement, tous ses successeurs n’ont pas rencontré le même succès critique. Alien vs Predator et Covenant comptent parmi ces accidents de parcours que 20th Century Studios essaie d’oublier. Ça tombe bien, Alien : Romulus contourne ce problème en plongeant les spectateurs entre le premier et le second volet de la saga principale. Loin de toutes les tentatives d’explications des origines de cette race alien, Romulus revient à une recette plus classique, entre hommage et réappropriation.
Fede Alvarez, qui a fait naître le très bon Don’t Breathe et qui s’est attaqué plus tard à la saga Evil Dead, entend raconter une nouvelle rencontre avec l’effrayante créature née en 1979 de l’imaginaire de Scott. Il s’agira de suivre un groupe de jeunes voyageurs qui explorent une station spatiale abandonnée. Cette mission qui était a priori sans danger va néanmoins se révéler plus périlleuse que prévu. Lorsque la forme de vie la plus terrifiante de l’univers sort de l’ombre, plus personne n’est à l’abri. Si l’on pouvait craindre une énième tentative de capitaliser sur une licence forte pour engranger les billets verts, les nouvelles images de Romulus sont particulièrement rassurantes. Alvarez semble avoir trouvé le juste équilibre entre nostalgie et renouveau, pour faire éclore un nouveau monstre de tension. Les quinze premières minutes ont été montrées à la presse, et sont particulièrement enthousiasmantes à en croire les premiers retours.
La sensation de l’été ?
La saison des blockbusters estivaux est lancée, et Alien : Romulus a la ferme intention de s’illustrer sur les plus hautes marches du podium. La compétition sera rude pour le film classé R aux États-Unis, il sera face au nouveau métrage de M. Night Shyamalan Trap. L’intérêt commence à naître pour les deux titres horrifiques, grâce à une campagne promotionnelle qui gagne en ampleur. 20th Century Studios a insisté sur le recours à des effets pratiques pour faire naître la tension et l’effroi chez les spectateurs, de quoi convaincre les spectateurs lassés par l’usage des technologies numériques.
La distribution pourrait aussi être un solide argument en la faveur d’Alien : Romulus. Le film convoque une actrice qui a beaucoup fait parler d’elle cette année. Cailee Spaeny, révélation de Priscilla et Civil War sera à l’épicentre de cette proposition cinématographique. Elle donnera la réplique à Isabela Merced (Madame Web) et Archie Renaux (Shadow and Bone). David Jonsson Fray, Spike Fearn et Aileen Wu viennent compléter la liste des comédies convoqués pour Romulus. Rendez-vous donc dès le 14 août 2024 pour découvrir ce que le film réserve aux amateurs de science-fiction et d’épouvante.
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En ce qui me concerne je crains une copie d’Alien le 8ème passager avec une héroïne très loin des standards et de la qualité de Sigourney. On vient de vivre la même chose avec la ridicule Furiosa un pâle ressassé de Charlize Theron.
Soyez plus créatif.