Début juin, plusieurs familles de Xuzhou (nord ouest de la province de Jiangsu) ont été victimes de vols. Les criminels ont dérobé des biens de valeur, notamment de l’argent liquide, des bijoux et des produits électroniques.
Le coup des masques
Fait notable, ces voleurs étaient équipés de masques en silicone, leur permettant de se déguiser et de se faire passer pour des techniciens de maintenance électrique. En cas de retour inopiné des résidents, les suspects prétendaient effectuer des vérifications de routine, évitant ainsi toute suspicion et s’assurant une évasion rapide. Ces masques, achetés en ligne, ont un réalisme saisissant, renforcé par des tenues appropriées également acquises sur internet.
En remontant la piste des suspects, les autorités ont découvert que ce groupe était impliqué dans une vingtaine d’autres cambriolages. Les malfaiteurs utilisaient des masques en silicone pour masquer leur véritable identité, rendant leur arrestation beaucoup plus difficile.
L’affaire de Xuzhou n’est pas isolée. En mars dernier, un cas similaire s’est produit à Shanghai, où un homme a utilisé un masque en silicone pour se déguiser en personne âgée et infiltrer plusieurs foyers. La police a là aussi rapidement réagi, arrêtant le suspect et récupérant les objets volés.
Ces incidents soulignent un phénomène croissant : l’utilisation de masques en silicone pour des activités criminelles. Conçus à l’origine pour le cinéma, le théâtre et certaines applications médicales, ces masques sont désormais détournés à des fins illégales. Les criminels exploitent la haute fidélité de ces masques pour se transformer en quelqu’un d’autre, échappant ainsi aux caméras de surveillance et aux systèmes de reconnaissance faciale.
La facilité d’accès à ces produits sur les plateformes de commerce en ligne aggrave le problème. Bien que les termes de recherche explicites comme « masques en peau humaine » soient souvent bloqués, une simple variation comme « masques en silicone » révèle une pléthore de choix disponible à tous les prix. Certains vendeurs proposent même des services de personnalisation en commercialisant des masques ultra-réalistes, fabriqués à partir de photos ou de scans 3D.
Les masques en silicone, initialement destinés à des usages légitimes, posent de sérieux défis en matière de sécurité publique. Des experts soulignent la nécessité de réglementer strictement la production et la vente de ces masques. Les plateformes de commerce électronique pourraient par exemple renforcer leurs contrôles et exiger des vérifications d’identité rigoureuses avant toute transaction. Par ailleurs, les acheteurs potentiels seraient amenés à justifier l’usage prévu des masques, afin de prévenir toute utilisation malveillante.
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Ce n’est pas nouveau,une petite entreprise aux usa il y a 10 ans s’était vantée de faire des masques ultra réaliste comme ici .
Quelques mois plus tard un gus a eu l’idée d’en utiliser un pour braquer une banque.
Les policiers ont eu un peu de mal à comprendre comment il s’était échappé.
Puis en regardant les vidéos de surveillance ils ont fait le rapprochement avec une camionnette.
C’est comme ça qu’il a été appréhendé.
L’entreprise américaine de masques ultra réaliste après a limité le choix dans sa gamme.