Max : déjà la fin pour la plate-forme de streaming ?

Longtemps nommé comme HBO Max, le service de SVoD de Warner Discovery est finalement devenu simplement Max. Un nouveau joueur au sein de la liste toujours plus grande des plates-formes de streaming, mais dont le contenu Warner et celui d’HBO lui promettent déjà une position solide dans le milieu.

Un service qui ne s’est déployé que tout récemment en France, notamment aidé par sa disponibilité sur les offres Canal. Pour le public hexagonal, peu importe que le contenu ait été produit par Warner, HBO, Discovery ou Max lui-même, tout se retrouve au même endroit. Mais pas aux États-Unis. Là-bas, de la même manière que FX peut être regardé indépendamment de Disney, sa société-mère, HBO et Max sont deux entités séparées.

Si on vous raconte tout cela, c’est parce qu’il se passe un changement de stratégie en interne qui pourrait causer bien du tort à Max, ou du moins, ralentir son expansion et remettre en cause sa pertinence. Comme le rapporte Variety, Casey Bloys, directeur des contenus pour HBO et Max, commence à douter des futures programmes « Max Originals », au point de les transférer tous, un par un, chez la grande sœur responsable de Game of Thrones.

Trop bien pour être un Max Originals ?

En effet, alors que la future série Harry Potter a déjà passé la frontière quelques jours plus tôt, on apprend que c’est au tour de Dune : Prophecy et The Penguin, le show dérivé de The Batman dont l’arrivée se fera en septembre prochain, de devenir des séries HBO. Autrement dit, les séries les plus porteuses pour promouvoir la bannière Max Originals se sont débarrassées de cette bannière.

La raison évoquée par Bloys est simple et purement marketing : HBO est renommée pour la qualité de ses séries et ces nouveaux shows ont tout à gagner à se présenter comme faisant partie de la même usine que The Last of Us, Chernobyl et consoeurs. Certes, à l’international, cela ne change pas grand-chose puisqu’elles seront toujours diffusées sur Max et toute l’opération sent bon la communication autour de l’image de marque.

Mais, justement, cela en dit beaucoup également sur la façon d’envisager, pour le moment, le contenu Max Originals, pas assez porteur en l’état malgré une franchise populaire. L’avenir du catalogue maison à la plate-forme de streaming va être à suivre de très près puisqu’elle n’a, pour l’heure, aucune future nouveauté propre susceptible de lui faire passer un cap, contrairement à sa camarade. Difficile d’y voir un pari gagnant sur le long terme.

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