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Streaming, IPTV : l’étau se resserre sur les sites pirates

Les fournisseurs d’accès à internet sont assaillis par les décisions de justice leur ordonnant de restreindre l’accès à des sites web pirates. Les ayants droit et les diffuseurs officiels sont partis en guerre contre l’IPTV et le streaming illégaux.

adisports.xyz, filmoflix.to, godzcast.com, ldcstreaming.info ou encore streamonsport.ru : des dizaines de sites web pirates d’IPTV et de streaming doivent être bloqués par les fournisseurs d’accès à internet, en vertu d’une décision du tribunal judiciaire de Paris qui remonte au 27 juin.

Assaut contre les pirates

Les ayants droit ont lancé une offensive contre ces sites bien connus des amateurs de contenus piratés. Parmi les plaignants, on trouve en effet le Centre national du cinéma (CNC), Paramount, Gaumont, l’Union des producteurs de cinéma (UPC), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), et d’autres organisations professionnelles du secteur du cinéma et de la production vidéo.

En dehors des sites proposant illégalement des séries TV et des films, il y a aussi des plateformes IPTV qui diffusent des matchs de toutes compétitions (foot, F1, rugby…). Les diffuseurs officiels, à l’image de Canal+, n’en peuvent plus de se faire manger la laine sur le dos par les streameurs pirates, alors que les droits de diffusion coûtent toujours plus cher. Les mesures de blocage doivent être mises en œuvre « sans délai », explique le tribunal, « et au plus tard à l’expiration d’un délai de 15 jours suivant la signification de la présente décision, et pendant une durée de 18 mois ».

Mais bannir les sites n’est qu’une arme dans l’arsenal des ayants droit. Le groupe Canal+ a ainsi obtenu de la justice française la possibilité de bloquer les annuaires DNS, comme ceux de Google, Cisco ou encore Cloudflare. Ces entreprises proposent des résolveurs DNS alternatifs qui permettent d’associer un nom de domaine à une adresse IP.

Les plus malins ont rapidement compris qu’en utilisant ces DNS alternatifs, il était possible de retrouver les sites web pirates bloqués par la justice… C’est la raison pour laquelle Canal+ fait la chasse à ces annuaires. Un d’entre eux, OpenDNS, a d’ailleurs annoncé son retrait pur et simple de la France : « le service OpenDNS n’est actuellement pas disponible pour les utilisateurs en France et dans certains territoires français ainsi qu’au Portugal », explique la société sans entrer dans les détails.

Il existe cependant d’autres DNS alternatifs disponibles, tandis que les sites pirates ont de la ressource pour réapparaitre en ligne avec une URL légèrement modifiée ou un changement de nom de domaine. Et puis les ayants droit n’ont pas encore trouvé le moyen de bloquer les VPN…

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2 commentaires
  1. C’est mort vous n’y arriverez jamais et si vous vous rendiez compte que vous vivez dans un autre monde … dans un monde a deux vitesse ou les pauvres ne devrait avoir accès a rien …. la abonnement sont trop cher et tant que se sera le cas les pirates seront là

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