Qui a dit que la course automobile n’était pas cinématographique ? Que ce soit Rush de Ron Howard, Le Mans 66 de James Mangold, Gran Turismo de Neill Blomkamp ou le récent Ferrari de Michael Mann, nombreux sont les cinéastes qui se sont penchés sur ces bolides lancés à 300 km/h avec, à chaque fois, une façon de faire ou de les filmer différente. Mais s’il y en a un pour qui ces métrages sont bien trop éloignés de la réalité, c’est bien Lewis Hamilton. Le septuple champion du monde de Formule 1 n’a jamais retrouvé la sensation qu’il connaît si bien sur grand écran. C’est peut-être ce qui l’a poussé à s’investir énormément dans F1, le nouveau projet de Joseph Kosinski.
D’un côté, nous avons un pilote qui a co-produit le long-métrage, qui a fourni aux équipes ses propres conseils, un appui logistique, l’accès au paddock et aux mécaniciens de Mercedes, à plusieurs véritables circuits en Europe et à Abou Dhabi. Hamilton a été jusqu’à participer au scénario pour lui donner de l’authenticité. De l’autre, nous avons Joseph Kosinski dont le travail sur Top Gun : Maverick a été unanimement salué pour la qualité des cascades et le réalisme de ses séquences en vol. Normal, le bonhomme préfère se passer autant que possible des fonds verts.
L’alliance de ces deux hommes peut-elle nous offrir le film avec les courses de Formule 1 le plus réaliste qui n’a jamais été fait ? Apple semble le croire puisque le studio responsable de Killers of the Flower Moon et Napoléon a investi massivement dans le projet dont la rumeur, démentie depuis, laissait entendre qu’il aurait coûté 300 millions de dollars. Le producteur Jerry Bruckheimer a précisé que le budget restait néanmoins conséquent. Plus qu’à espérer que cela se ressente à l’écran.
De la F1, du Pitt, mais surtout du Günther
La bande-annonce semble vouloir nous le prouver avec beaucoup séquences à bord de la voiture de F1 (en réalité une F2 modifiée) et un Brad Pitt (60 ans) prêt à prouver qu’il n’est pas trop vieux pour enfiler la combinaison et le casque. Le syndrome Tom Cruise sans doute. À ses côtés, on retrouve Damson Iris (Snowfall), Javier Bardem, Kerry Condon (Better Call Saul) et Tobias Menzies (Outlander). Sauf que les fans de la série Formula 1 : Pilotes de leur destin sur Netflix le savent, le vrai moment fort de cette bande-annonce, c’est l’apparition de Günther Steiner, ex-patron de l’écurie Haas.
L’histoire se centrera sur Sonny Hayes, un ancien coureur automobile qui a raccroché, mais qui a, au fond de lui, encore envie d’en découdre sur les circuits (Rocky Balboa ?). Cela tombe bien, il va devoir reprendre du service pour former un jeune pilote (Iris) au sein de l’écurie APXGP dirigée par Javier Bardem.
Faites chauffer les moteurs, mais pas trop vite puisque F1 ne sort que le 25 juin 2025 sur nos écrans (avant une arrivée sur Apple TV+).
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bonjour,
Comment bratt va gagner en faisant une voiture plus rapide dans les virages?
La piste sera sale ou il voudra doubler.
Déjà qu’en ligne droite il faut le Drs ….
Un film,je pense soporifique,comme l’est devenue la formule 1.
Facile d’aller plus vite dans les virages et d’ailleurs la BA le montre bien, faut engager Jean Alesi pour visiter les gravier de manière professionnel.^^