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Augmentation du gaz, shrinkflation, élections… voici ce qui change au 1er juillet 2024

L’été s’annonce chaud, et pas seulement côté température.

Comme à son habitude, le début du mois entraîne avec lui quelques changements de taille dans le quotidien des Françaises et des Français. En plus des Jeux olympiques, qui promettent de bouleverser temporairement la circulation dans les rues de Paris, il faudra aussi composer avec un gouvernement en plein remaniement, ainsi que plusieurs ajustements pratiques dans nos habitudes de consommation. On fait le point.

Bientôt un nouveau Premier ministre ?

C’était l’évènement de ce dimanche 30 juin : après avoir dissout l’Assemblée nationale, le président Emmanuel Macron a appelé les Françaises et les Français aux urnes pour les élections législatives. Les résultats ont largement surpris, puisqu’à l’issue de ce premier tour, c’est une participation record (plus de 60%) qui a été enregistrée, assortie d’une victoire inquiétante de l’extrême-droite.

Si le RN n’a pas obtenu la majorité absolue, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella brigue pour l’instant 255 sièges de députés, contre 190 pour le Nouveau Front populaire. Prudence toutefois, le second tour pourrait rebattre les cartes. Rendez-vous le 7 juillet prochain pour avoir le fin mot de l’histoire.

J-25 avant le coup d’envoi des JO de Paris 2024

Cet été, les Jeux olympiques de Paris 2024 entendent faire briller la ville lumière à l’international. Dans la réalité, l’évènement promet surtout de perturber la vie des Franciliennes et des Franciliens. Entre les stations de métro fermées au public pour des raisons de sécurité, celles qui prévoient déjà des affluences records, et les zones ce circulation interdites aux automobilistes et aux piétons aux abords des épreuves, l’été s’annonce sportif.

La lutte contre la shrinkflation s’accélère

C’était l’une des promesses du gouvernement. Face à l’inflation, bon nombre de marques ont pris pour habitude de réduire la quantité de produit, sans rogner sur les prix. In fine, cela conduit à une augmentation des prix au kilo, sans en informer explicitement les consommateurs. Un manque de transparence, estime un récent décret, qui obligera bientôt les enseignes à faire preuve de davantage de transparence.

Un nouveau plan d’épargne pour les jeunes

C’est la nouveauté du mois côté épargne, le nouveau plan d’épargne avenir climat (PEAC) est disponible depuis le 1ᵉʳ juillet. Plafonné à 22 950 euros, il est réservé aux jeunes de moins de 21 ans, et issu de la loi industrie verte. Son objectif : permettre aux jeunes de placer leurs revenus sur une épargne défiscalisée, mais à la rémunération variable, tout en contribuant à financer la transition écologique. Les parents pourront ouvrir le compte dès la naissance de leur enfant, et ce dernier sera automatiquement clôturé à ses 30 ans. Entre sa majorité et la fermeture du compte, il sera possible de retirer de l’argent du compte, mais pas de l’alimenter.

Le DPE évolue, mais pas pour tout le monde

Le calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) va changer pour certains foyers. L’étiquette énergie allant de “A” pour les logements les plus performants à “G” pour les moins performants va être révisée pour les habitations possédant une surface inférieure ou égale à 40m2. Au total, 220 000 passoires thermiques devraient bénéficier d’une amélioration de leur note énergétique, sans aucun effort environnemental de leur part. De quoi échapper à l’interdiction de location des logements de classe E, F et G d’ici 2034.

Le gaz augmente (beaucoup)

C’est la mauvaise surprise du mois, le prix du gaz a augmenté de 11,7% par rapport au mois de juin. Le prix repère communiqué par la Commission de régulation de l’énergie, qui sert de référence depuis la disparition des tarifs réglementés en 2023, se situera désormais à 129,20 euros TTC du mégawattheure (MWh), contre 115,7 euros/MWh le mois dernier.

Revalorisation de l’assurance chômage

Les allocations d’assurance chômage sont revalorisées de 1,2% ce 1ᵉʳ juillet 2024. Au total, ce sont deux millions de demandeuses et demandeurs d’emploi qui seraient concernés, estime l’Unédic, l’association chargée par délégation de service public de la gestion de l’assurance chômage en France. Ainsi, un allocataire n’ayant pas travaillé dans le mois et profitant d’une allocation minimale touchera désormais 991,07€ bruts, contre 979,29€ en juin dernier. Pas de quoi éponger le taux inflationniste.

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