Après avoir adopté un code de la rue pour améliorer la cohabitation entre piétons et cycliste, la ville de Toulouse veut responsabiliser les utilisateurs de trottinettes électriques. Et le dossier de l’immatriculation de ces véhicules est revenu sur la table, comme le rappelle La Dépêche. « Lors des discussions sur le code de la rue, le respect des règles pour les trottinettes est revenu régulièrement », explique Maxime Boyer, l’adjoint au maire en charge de la mobilité.
Les plaques d’immatriculation obligatoires en Italie
C’est pourquoi durant le dernier conseil municipal, une proposition a été votée pour demander au gouvernement d’instaurer des plaques d’immatriculation pour les trottinettes électriques. « Cela permettra aux policiers municipaux et aux agents de vidéoverbalisation de savoir qui est le propriétaire », ajoute Maxime Boyer. Le vœu inclut également la proposition de rendre l’assurance des trottinettes obligatoire et de renforcer les contrôles de motorisation.
Avec les élections législatives en cours et le changement à venir de gouvernement, la demande de la ville risque de passer à la trappe, mais l’idée fait en tout cas son chemin. Et l’exemple italien pourrait en inspirer plus d’un.
L’Italie, par le biais de son Code de la Route 2023, a mis en place des mesures plus rigoureuses pour les trottinettes électriques, incluant l’obligation de porter un casque et d’équiper les trottinettes de clignotants. Ces mesures, facultatives en France, pourraient prochainement être adoptées, compte tenu des initiatives locales comme celles de Toulouse.
En Italie, la plaque d’immatriculation est devenue obligatoire pour toutes les trottinettes électriques, facilitant l’identification des véhicules en cas d’infraction. Le pays impose également des règles strictes sur l’assurance de responsabilité civile, l’interdiction de rouler sur les trottoirs, et le respect de limitations de vitesse similaires à celles de la France. Les clignotants, l’avertisseur sonore, le système de freinage aux deux-roues et l’éclairage y sont aussi obligatoires.
Le port du casque, déjà obligatoire pour les mineurs en France, est devenu une exigence pour tous en Italie. Dans l’Hexagone, bien que des propositions de loi en ce sens aient été rejetées, la sécurité des utilisateurs de trottinettes électriques reste une préoccupation majeure. Selon certaines études, le taux d’accidents en trottinette est comparable à celui des motos, avec des blessures graves fréquentes.
En France, la loi actuelle stipule que les trottinettes électriques doivent circuler sur les pistes cyclables ou, à défaut, sur des routes dont la vitesse maximale autorisée est de 50 km/h. La circulation sur les trottoirs est interdite, sauf autorisation spécifique du maire, auquel cas la vitesse est limitée à 6 km/h pour ne pas gêner les piétons.
Le stationnement des trottinettes sur les trottoirs est autorisé à condition de ne pas obstruer le passage des piétons, bien que certaines villes comme Paris aient interdit cette pratique pour les trottinettes en libre-service. Le non-respect des zones de circulation autorisées peut entraîner une amende de 135 €.
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Il serait temps de soumettre ces chauffards à des règle, ils se pensent tout permis et roulent n’importe comment, ils ne connaissent pas le code de la route, il faut leur imposer aussi un permis….
Évidemment… Et pareil pour les cyclistes tant que vous y êtes. Comme d’habitude on stigmatise le mauvais comportement de certains pour punir la très grande majorité.
« En France, la loi actuelle stipule que les trottinettes électriques doivent circuler sur les pistes cyclables ou, à défaut, sur des routes dont la vitesse maximale autorisée est de 50 km/h »
C’est faux, c’est uniquement vrai en ville. C’est d’ailleurs indiqué sur le lien que vous avez donné…