À partir du 1ᵉʳ juillet prochain, le gouvernement va officiellement sévir contre la shrinkflation, cette pratique trompeuse mais légale qui sévit de plus en plus dans les supermarchés. Les enseignes — car c’est bien sur elles, et non pas sur les marques, que repose cette nouvelle responsabilité — devront apposer un affichage obligatoire près des produits concernés, afin d’informer clairement les consommateurs et les consommatrices d’un changement de prix au kilo.
Carrefour ne veut pas de cette nouvelle règlementation
Au milieu des grandes enseignes françaises, c’est Carrefour qui a fait figure de dissidente. Le géant de la distribution a assuré qu’il ne se plierait pas à la nouvelle règlementation sur la shrinflation. Mais il y a une bonne raison à cela : en réalité, le groupe indique avoir mis en œuvre une procédure visant à empêcher les produits concernés d’atterrir dans ses rayonnages.
La shrinkflation, c’est quoi ?
Aussi appelée “réduflation” dans la langue de Molière, la shrinkflation est la contraction de “shrink” (rétrécir) et “inflation”. Il s’agit d’une stratégie commerciale où le fabricant diminue la quantité de produit, par exemple en enlevant quelques gâteaux du paquet ou en rétrécissant leur taille de manière imperceptible à l’œil nu, sans diminuer le prix final. Concrètement, vous vous retrouvez avec moins de produit pour un prix toujours aussi élevé. Rien de très innovant sur le papier : l’inflation touche tout le monde. Pour autant, l’absence de transparence sur le sujet peut facilement induire les consommateurs et les consommatrices en erreur.
Carrefour part en guerre contre la réduflation
Afin de lutter contre la shrinkflation tout en s’offrant un joli coup de comm’ auprès de ses clients, le géant Carrefour explique ainsi avoir “mis en place une procédure qui vise à identifier les produits éventuels concernés par cette pratique et à corriger leur prix en amont, avec ses fournisseurs et sa politique pricing“, indique l’entreprise à nos confrères et consœurs de BFMTV. Grâce à ce dispositif, il n’y aura “pour l’instant” pas de cas d’affichage shrinkflation prévu en magasin au 1ᵉʳ juillet 2024.
Le groupe français s’est toutefois positionné en faveur de la nouvelle règlementation, en indiquant que cette dernière permettrait de “responsabiliser les fournisseurs” et “d’éviter ce type de pratiques” grâce à son “rôle dissuasif“. Il a aussi assuré qu’il respecterait son devoir d’affichage si un produit vendu en magasin était concerné par la shrinkflation.
Rappelons tout de même que toutes les enseignes ne seront pas concernées par ce décret. Seuls les magasins de plus de 400 m² auront l’obligation d’afficher des pancartes d’information. Les commerces de proximités ne seront, quant à eux, pas concernés.
https://www.journaldugeek.com/2024/06/11/apres-la-shrinkflation-la-stretchflation-arrive-dans-les-supermarches/
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Vu qu’il n’y a pas de sources, c’est Carrefour qui est incohérent ou le JDG ?
D’abord :
Au milieu des grandes enseignes françaises, c’est Carrefour qui a fait figure de dissidente. Le géant de la distribution a assuré qu’il ne se plierait pas à la nouvelle règlementation sur la shrinflation.
Puis :
Il a aussi assuré qu’il respecterait son devoir d’affichage si un produit vendu en magasin était concerné par la shrinkflation.