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Plus besoin de s’arrêter au péage avec les nouveaux portiques sur l’A14

Gros changement pour les automobilistes habitués de l’A14 : depuis cette semaine, ils n’ont plus à s’arrêter au péage ! Qu’on se rassure, ils devront tout de même s’acquitter du prix du passage, mais la route sera libre de tout arrêt.

Depuis le 19 juin, les automobilistes empruntant l’autoroute A14, celle qui relie La Défense à Orgeval, n’ont plus à s’arrêter aux barrières de péage. Ce nouveau système, connu sous le nom de péage flux libre, permet de traverser les 20 kilomètres de cette portion sans interruption. Les barrières de Montesson et de Chambourcy sont désormais remplacées par des portiques de détection automatique situés au-dessus des voies, ce qui simplifie ainsi le parcours des conducteurs.

Un parcours sans arrêt pour les usagers de l’A14

Mais évidemment, pas question de passer sans payer ! Le flux libre, qui est déjà en vigueur dans de nombreux pays européens, propose trois modalités de paiement : un badge télépéage, directement sur le site du concessionnaire Sanef, ou dans l’un des 3.500 bureaux de tabac du réseau Nirio de la Française des Jeux. Pour éviter des amendes allant jusqu’à 375 euros, les usagers doivent régler leur trajet dans les 72 heures suivant leur passage.

La mise en place du flux libre sur l’A14, qui compte entre 20.000 et 30.000 usagers quotidiens, constitue un test crucial pour la Sanef, la société concessionnaire. Cette dernière a investi 120 millions d’euros dans ce projet avant d’envisager une extension à grande échelle. Dès la mi-décembre, l’ensemble de l’autoroute A13, l’un des axes les plus fréquentés de France avec 8 millions d’usagers annuels, passera également au péage sans barrière.

L’entreprise anticipe quelques difficultés, notamment pour les utilisateurs occasionnels qui représentent 80 % de la clientèle de l’A13. Pour accompagner cette transition, la Sanef a ouvert un nouveau centre de relation-client bilingue à Petit-Couronne, près de Rouen. Ce centre, complété par deux annexes à Montesson et Pont-Lévêque, emploie 250 collaborateurs, soit 150 de plus que l’ancien système de péage avec barrières. On peut le contacter directement sur le site de la Sanef.

Les missions de ce centre seront multiples : fournir des informations et une assistance aux clients, traiter les réclamations, et vérifier la correspondance entre les plaques d’immatriculation identifiées par les portiques et les véhicules concernés. Le péage flux libre a également des bénéfices environnementaux importants, ce qui permet d’économiser 50.000 tonnes de CO2 par an et de réduire les temps de trajet, notamment lors des week-ends chargés.

La transition vers le péage sans barrière sur l’A14 et bientôt sur l’A13 s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation des infrastructures autoroutières en France. Cette évolution vise à améliorer la fluidité du trafic, réduire les émissions de CO2 et offrir une expérience plus pratique aux usagers. En facilitant les déplacements et en diminuant les arrêts inutiles, le flux libre va transformer la façon dont les automobilistes parcourent les routes.

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3 commentaires
  1. Cette bonne blague…
    Améliorer l’expérience clients et dans le même temps, on anticipe des difficultés, notamment pour 80% de nos clients !
    C’est vraiment dingue. Les petites gens qui payent en espèce vont devoir aller dans un des bureaux de tabac partenaire (pas très nombreux, à peine 15% des tabac de France). Les personnes âgées vont devoir trouver comment faire.
    Un monde à deux vitesses.

  2. Il ne s’agit bien sûr que de réduire les frais d’encaissement de cette rente monstrueuse qu’est le péage autoroutier.

  3. Tout à fait ManuGG !
    Encore une fausse bonne idée pondue par des ENArques hors-sol.
    L.a.m.e.n.t.a.b.l.e

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